En Tunisie, les entreprises bénéficiant du label «startup» représentent environ 10% du potentiel du marché, a déclaré Rim Saied, PDG du Smart Tunisian Technoparcs, premier Technopark spécialisé en TIC en Tunisie, dans une entretien avec l’agence Tap sur les besoins en matière de législations et de financement des startups au moment ou le gouvernement s’apprête à réviser la loi sur l’investissement.
Saïed a estimé que le taux d’entreprises labélisées «startups émergentes» n’est pas significatif, expliquant cette situation par le fait que le marché de l’innovation est toujours ouvert aux entreprises. Et de rappeler qu’en Tunisie, il y a beaucoup d’entreprises qui travaillent dans des domaines innovants mais ne sont pas labélisées «startups émergentes».
A fin octobre 2024, les entreprises labélisées ont atteint le nombre de 1 133 et ce chiffre prouve l’existence d’énormes potentialités pour ces entreprises, d’où la demande accrue sur le label «startup émergente», a précisé la responsable, ajoutant que la Tunisie a été un parmi les premiers pays de la région à accorder un intérêt à l’innovation, ainsi qu’à la création des pôles à travers le lancement, depuis l’année 2000, du Pôle technologique El Ghazala spécialisé dans les industries technologiques (Ariana).
La Tunisie compte actuellement 11 pôles spécialisés dans de nombreuses activités, ainsi que d’autres structures plus petites au sein des pôles, qui forment un système intégré d’appui et d’encadrement des entreprises.
Près de 50% des activités du Pôle technologique El Ghazela ciblent l’incubation et l’accompagnement des startups, a indiqué Saïed, ajoutant que les structures d’encadrement ont pour objectif de soutenir les entreprises durant les différentes étapes de leur création.
Pour elle, la réussite des start-up a dépassé le marché local, d’autant plus que de nombreuses entreprises ont réussi à conquérir le marché international et ont attiré l’attention de nombreux investisseurs étrangers.
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