Annie Rey-Goldzeiguer, une retraitée de 90 ans, a légué sa bibliothèque, contenant 3.500 ouvrages, à la Tunisie.
A 90 ans, Annie Rey-Goldzeiguer tient toujours autant à la Tunisie, son pays de cœur, de naissance, celui où elle a passé son enfance ainsi qu’une partie de sa vie d’adulte.
C’est donc avec tout l’amour qu’elle porte pour cette terre qu’elle a légué 3.500 précieux ouvrages, convoités par des universités françaises, à l’Institut de l’histoire de la Tunisie contemporaine, rapporte « La Montagne.fr ».
Une délégation tunisienne, composée de Saïd Bhira, maître de conférence et conseiller auprès du ministre des Affaires étrangères tunisien, et Faouzi Mahfoudh, directeur de l’Institut supérieur d’histoire représentant le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur, a rendu visite à cette dame au grand cœur, à la résidence Mallet, pour la remercier de sa générosité.
Taïeb Baccouche, ministre des Affaires étrangères, lui a adressé un message de remerciement stipulant: «La Tunisie nouvelle reconnaît en vous une amie sûre depuis sa lutte pour l’indépendance».
Mme Rey-Goldzeiguer n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai pour ce qui est du soutien inconditionnel qu’elle apporte à la Tunisie. Elle avait par exemple fondé un programme national de recherche pour la collecte et le rapatriement des archives tunisiennes en France.
Sa fille évoque la rencontre de sa mère avec Bourguiba qui l’avait accueillie en la qualifiant de «dangereuse gauchiste», mais qui l’avait très vite adoptée en lui demandant de ne plus quitter la Tunisie.
Annie Rey-Goldzeiguer a dû repartir au bout de quelques années, mais n’a jamais oublié la Tunisie comme en témoigne son geste généreux.
H. K.
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