Le président de la république, Béji Caïd Essebsi, a apporté une mise au point en réponse aux accusations de violation de la constitution tunisienne, qui lui ont été portées à la suite de son dernier discours au peuple tunisien, dans lequel il a proposé des solutions au conflit politique qui secoue le Nidaa, parti de la majorité au pouvoir.
Prenant la parole à l’ouverture, vendredi 4 décembre à Sousse, de la 30ème édition des journées internationales de l’entreprise, Béji Caïd Essebsi a affirmé que la crise de Nidaa Tounes est une affaire nationale qui concerne la stabilité et la sécurité de la Tunisie et porte atteinte également à son image à l’étranger.
Le président Essebsi a soutenu qu’en sa qualité de chef de l’Etat, ayant pour mission première d’assurer la stabilité et la sécurité du pays, il a jugé opportun d’intervenir en vue de résoudre la crise du parti majoritaire au parlement. Ceci d’autant plus, a-t-il ajouté, qu’il existe, au niveau de la scène politique tunisienne, une unanimité selon laquelle la crise du Nidaa menace sérieusement la situation dans le pays.
Le président de la république a encore fait valoir que des parties, représentant les deux clans rivaux en conflit au sein du Nidaa, ont fait recours à son arbitrage dans cette affaire. A leur tour, des autorités étrangères, à l’instar du Fonds monétaire international et des Etats-Unis d’Amérique l’ont contacté pour l’assurer de leur confiance en sa personne et lui ont également promis d’apporter leur aide à la Tunisie, à la condition expresse que ce pays retrouve la stabilité politique.
« Tout ce qui m’intéresse et m’importe, au premier chef, a affirmé le chef de l’Etat, ce sont la préservation de l’image de marque de la Tunisie, à l’intérieur comme à l’extérieur, ainsi que son invulnérabilité et sa stabilité ».
H.A.
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