Dans l’affaire des stents périmés implantés à des patients, il ne s’agit pas d’une seule clinique, mais de deux, basées à Tunis.
Selon nos sources, le ministère de la Santé a fermé les salles de cathétérisme dans les 2 cliniques et il est en train d’enquêter sur les dossiers d’autres patients ayant subi un pontage coronarien, les années précédant 2016.
Le syndicat général des techniciens supérieurs de la santé relevant de la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT) a saisi la justice à propos de cette affaire et remis un dossier à Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLC).
Hier, la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCCV) a demandé, dans communiqué, aux autorités d’approfondir l’enquête et de prendre les mesures contre les responsables de ce grave abus, contraire à l’éthique et à la déontologie médicales.
L’affaire de pose de stents cardiaques périmés, constatée il y a 3 mois par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et révélée, le 20 juin courant à la presse, par l’Union populaire républicaine (UPR), a été confirmée le lendemain par le ministère de la Santé, qui a annoncé que les patients concernés seront pris en charge.
Z. A.
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