L’hiver s’installe et la météo devient capricieuse. Le collectif Be Tounsi en profite pour faire la promotion de la chéchia, le couvre-chef national des Tunisiens.
Après avoir relancé, en octobre dernier, la mode du fameux Maryoul Fadhila, emblème de l’habit traditionnel féminin en Tunisie, le collectif Be Tounsi souhaite donner un coup de pouce aux artisans de la chéchia et faire la promotion de ce couvre-chef traditionnel en laine feutrée, qui est à la Tunisie ce que le béret est à la France. Les premières traces de fabrication de la chéchia remontent au 2e siècle de l’hégire, 8e siècle après J-C., et plus précisément à Kairouan, première ville conquise par les musulmans.
Longtemps porté par les hommes et de couleur rouge, la chéchia a évolué au cours des 20 dernières années et se porte, aujourd’hui, aussi bien par mes hommes que par les femmes, et avec d’autres colories et accessoires.
Les « chaouachis » émérites de la Médina de Tunis sont les derniers fabricants de la chechia et n’ont plus pour clients que quelques hommes d’un certain âge. La campagne vise à provoquer un effet de mode pour relancer cette activité artisanale et permettre sa transmission aux jeunes générations.
«Au boulot, en voiture, aux souks des « chaouachines », au théâtre à l’occasion des JTC, à la fac, à l’école, au resto, partout où vous allez, portez la chechia, qui, cette année, se décline dans toutes les couleurs: rouge, bleu, gris, blanc et même en vert. Vous en trouverez pour accompagner toutes vos tenues. De la plus simple à l’accessoirisée. Nos artisans seront ravis que les Tunisiennes s’approprient et arborent leur si belle œuvre», appelle Be Tounsi.
Y. N.
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