Va-t-il le dissoudre le ou non ? Le débat est désormais clos. Le président de la république, Kaïs Saïed, a, cette fois-ci été plus clair, et a affirmé que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) actuel «est fini», lors d’une réunion du conseil ministériel tenue, ce jeudi 10 février 2022, et qu’il sera remplacé par un autre.
Tunisie : Voilà pourquoi les entreprises et les associations doivent s’inscrire rapidement au RNE…
Bien qu’il soit obligatoire, depuis la promulgation de la loi du 5 février 2019, pour tous les acteurs économiques opérant en Tunisie, de s’inscrire au Registre national des entreprises (RNE), plus de 50% de ceux-ci ne l’ont pas encore fait, pour diverses raisons. C’est dans ce contexte qu’une conférence de presse, animée par Adel Chouari, directeur général du RNE, a été tenue, mercredi, 9 février 2022, dans le but d’inciter les entreprises à l’enregistrement électronique et de présenter les services digitaux du registre. Par Cherif Ben Younès
L’Ordre des avocats estime que la grève des juges est illégale
L’Ordre national des avocats tunisiens (Onat) a estimé que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dont la dissolution a été annoncée samedi dernier par le président de la république Kaïs Saïed, ne garantissait pas l’indépendance du pouvoir judiciaire et des juges et n’assurait pas le bon fonctionnement de l’institution judiciaire.
Les joueurs africains vont jouer un grand rôle en Ligue des Champions !
Dans quelques semaines maintenant, la phase finale de la Ligue des Champions va démarrer pour le plus grand plaisir des fans de football. En effet, seize équipes sont encore en lice pour remporter la plus grande compétition européenne et pas mal de joueurs africains sont concernés. Par Meriem Majdoub
Tunisie-Mehdi Fakhfakh : Relancer l’usine El-Fouladh pour réduire le prix du fer
La crise du fer a fortement affecté le secteur de la construction, a estimé le chef de la Chambre syndicale des entrepreneurs du bâtiment, Mehdi Fakhfakh, qui a appelé l’État à mettre en œuvre les solutions susceptibles de mettre fin à cette crise et à restructurer El-Fouladh, la société sidérurgique publique, afin de réduire le coût de fabrication du fer de 30 à 40%.
Tunisie : L’Association des jeunes magistrats dément sa loyauté envers Noureddine Bhiri
Le président de l’Association des jeunes magistrats, Mourad Messaoudi, a démenti, ce jeudi 10 février 2022, les accusations exprimées, hier, par le membre du Comité de défense des martyrs Belaïd et Brahmi, Tarek Harakati, selon lesquelles l’association en question est loyale envers le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri.
La Librairie El Moez renaît de ses cendres et rouvre bientôt ses portes
Fermée depuis le mois de novembre 2021 suite à un terrible incendie, la librairie El Moez au Menzah 1 s’apprête enfin à ouvrir de nouveau ses portes.
Don japonais d’équipements médicaux aux hôpitaux tunisiens
Une cérémonie de signature d’un échange de notes relatif à un don d’équipements médicaux s’est tenue hier, mercredi 9 février 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence de Othman Jerandi, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, et Shimizu Shinsuke, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en Tunisie, au siège du ministère des Affaires étrangères.
Youssef Bouzakher : «La nouvelle position de Kaïs Saïed concernant le CSM est un indicateur dangereux»
Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Youssef Bouzakher, a commenté, mercredi 9 février 2022, la déclaration du président de la république, Kaïs Saïed, selon laquelle il ne dissoudrait pas le conseil, mais réviserait la loi le réglementant. Il a estimé que ce dernier est évasif et que cette nouvelle position représente un indicateur dangereux.
Kaïs Saïed ne se soucie pas des «préoccupations» des amis de la Tunisie
Visiblement agacé par la réaction de certaines parties étrangères à sa décision de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Kaïs Saïed a répondu par un rejet expéditif : «La Tunisie n’est ni une plantation, ni un jardin /…/ Notre pays est un Etat indépendant et souverain», qui n’a de leçons à recevoir de personne… Cette position peut flatter un certain nationalisme conspirationniste du «peuple [qui] veut», mais elle ne résout en rien les mésententes et incompréhensions dont souffrent, depuis quelque temps, nos relations avec nos partenaires. Par Moncef Dhambri *