Mohamed Ali Bellalouna, battu à la régulière, jeudi 13 juillet 2017, à Londres, par le Chinois Wu Yibing n’ira pas en quart de finale du tournoi de Wimbledon.
Après l’euphorie qui a suivi la qualification plutôt aisée pour le troisième tour, les amateurs de tennis tunisiens ont donc vécu une douche froide.
Et dire que Dali était très bien parti lors de ce tournoi juniors en surclassant l’Italien Mattia Frinzi en deux sets 6-4, 6-4 après 53 minutes de jeu puis l’Argentin Juan Pablo Grassi Mazzuchi (17e mondial), 7-6, 6-3.
Il nous a fait rêver ce garçon bondissant. Mais là il n’y avait pas photo.
Le Chinois, dans un grand jour, n’a rien lâché, même pas un seul break, pliant le match en deux sets (6-2, 6-2), et… 47 minutes. Toute la différence est là.
Sans marge, Bellalouna se faisait distancer chaque fois, sans trouver la parade.
Car dans l’autre camp, il y avait un très solide adversaire, qui prenait toujours l’initiative. Dans le court, il dictait l’échange et se détachait rapidement.
Face à un vis-à-vis qui affichait une surprenante constance, Mohamed Ali Bellalouna, sans doute surpris par le rythme de jeu du 3e mondial junior, semblait un peu perdu, parfois paniqué, ce qui n’a pas arrangé les choses.
Mais Dali a beaucoup gagné à la faveur de sa participation à Wimbledon. Il n’est pas donné à tous de commencer une carrière à ce niveau.
N’a-t-il pas affronté cette année le Serbe Miomir Kecmanovic, premier mondial de la catégorie, en mai dernier, à Roland Garros, puis le troisième mondial, le Chinois Wu Yibing, à Wimbledon, outre le 17e mondial, l’Argentin Juan Pablo Grassi Mazzuchi qu’il a battu au second tour de ce même tournoi.
Le Tunisien a encore une grande marge de progression.
H. M.
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