En réaction à notre article ‘‘Noureddine Ben Ticha, nouveau Saïda Sassi de la Tunisie’’, un proche de l’homme d’affaires et lobbyiste politique Kamel Eltaief nous a contactés pour apporter des clarifications sur certains points soulevés dans cet article.
Selon notre source, Kamel Eltaief n’avait aucun lien avec Saïda Sassi, la nièce de Bourguiba, qui avait aidé Zine El Abidine Ben Ali à accéder au pouvoir le 7 novembre 1987, comme écrit dans notre article.
L’ancien président avait deux cadres du ministère de l’Intérieur, Mohamed Chokri et Khaled Kallala, qui étaient en contact avec Saïda Sassi et lui rapportait des informations sur ce qui se passait dans le palais.
Sur un autre point également souligné dans l’article, notre source a tenu à préciser que Kamel Eltaief connaît bien Noureddine Ben Ticha qu’il compte parmi ses amis, mais qu’il lui avait fait part de ses réserves lorsque ce dernier avait décidé de prendre son poste de conseiller politique à la présidence de la république. Depuis, leurs relations sont devenues très distantes.
Troisième point : Kamel Eltaief n’était pas, non plus, d’accord avec la décision de nommer Lotfi Brahem à la tête du ministère de l’Intérieur, car, au-delà de l’estime qu’il a pour l’homme, il pense que ce poste ne doit pas être assumé par un homme en uniforme, mais par un homme politique.
Concernant le président Beji Caïd Essebsi, la source proche de Kamel Eltaief affirme que ce dernier avait des relations amicales avec le chef de l’Etat avant l’accession de ce dernier à la tête du gouvernement puis à la présidence de la république, mais qu’il a toujours estimé que M. Caïd Essebsi aurait dû prendre des distances vis-à-vis des ambitions de son fils pour éviter l’implosion de Nidaa Tounes.
Dont acte…
Imed Bahri
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