Lundi, 18 juin, des membre du groupe des Partisans de la chariâ ont protesté contre l’atteinte au sacré et se sont attaqués au consulat de Tunisie à Benghazi avant de brûler le drapeau et d’y mettre le feu.

Derrière la vague de violences survenues la semaine dernière, des «forces contre-révolutionnaires et autres parties intéressées», pense le chef du gouvernement provisoire, sans donner des précisions sur ces «forces» et  ces «parties».

Accusé d’incitation au meurtre, le syndicaliste Adnene Hajji a comparu, lundi, devant le tribunal de première instance de Gafsa. Le juge d'instruction dit qu'il ne l'a pas convoqué et il n'a même pas pris la peine de l'auditionner. En attendant l'audition du plaignant et l'examen du dossier.

«Beji Caïd Essebsi n’a pas constitué un front pour rassembler des forces comme il l’a annoncé auparavant, mais a fondé son propre parti. Là, c’est autre chose. Nous allons donc nous comporter avec lui, tout naturellement, comme étant un concurrent».

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