Selon Amna Guellali, directrice du bureau de l’Ong Human Rights Watch à Tunis, la Tunisie doit revoir ses lois sur les stupéfiants pour alléger ses charges.
Selon Mme Gallali, citant l’administration pénitentiaire, le nombre des détenus dans des affaires de toxicomanie condamnés selon la loi n° 52, s’élève à 7.451 et chacun de ces prisonniers coûte au contribuable 21 dinars (DT) par jour.
Amna Guellali a ajouté, dans un entretien avec Express FM, aujourd’hui, mardi 2 février 2016, que «le nouveau projet de loi sur les stupéfiants stipule que toute personne incitant à la consommation de drogue risque 6 mois de prison et 500DT d’amende», expliquant que ce texte reste assez vague, puisque «cette loi pourrait punir toute personne défendant publiquement la légalisation de la drogue».
Mme Guellali estime que l’Etat ferait mieux de s’occuper des centres de désintoxication, dont certains ont été fermés, que de mettre derrière les barreaux des jeunes consommateurs de stupéfiants et de continuer à prendre en charge les frais de leur séjour en prison.
Z. A.
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