Le ministre de la Santé, Imed Hammami, donnera le coup d’envoi de la généralisation du programme national de la réduction du sel dans le pain lors d’une réunion lundi prochain, 22 octobre 2018, au siège de son département.
Un accord sera signé par la même occasion avec la Chambre nationale des propriétaires des boulangeries, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), qui vise à généraliser la réduction progressive de la quantité de sel dans le pain à raison de moins 10% tous les six mois jusqu’à atteindre une baisse totale de 40%.
Ce programme initié par l’Institut national de nutrition et des technologies alimentaires (INNTA), et qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la consommation du sel dans l’alimentation, vient suite aux études médicales qui ont montré que le Tunisien souffre de plus en plus de maladies non transmissibles particulièrement le diabète, les maladies cardiovasculaires et les cancers, qui découlent toutes, en grande partie, d’une alimentation riche en sel.
Le pain tunisien est le pain le plus riche en sel dans le monde, avec une teneur estimée à 1,8 g pour 100 g de pain, soit 3,6 g de sel par baguette, c’est-à-dire 200 g de pain qui est considérée comme étant la quantité moyenne consommée quotidiennement par le Tunisien. Cette quantité représente 60 à 72% de la quantité de sel journalière recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est de 6 g.
I. B. (avec communiqué).
Le pain et nous : Considérations sur la politique alimentaire de la Tunisie
Tunisie : Pour une diminution de la quantité de sel dans le pain
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