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La CAF suspend Mehdi Abid Charef, l’arbitre du match Al-Ahly – Espérance

La sanction est tombée : la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de suspendre l’arbitre algérien, Mehdi Abid Charef, après ses déboires, avant-hier soir, vendredi 2 novembre 2018, en finale aller de Ligue des champions entre Al Ahly et l’Espérance sportive de Tunis (3-1).

L’arbitre algérien est notamment privé de la Coupe du monde des clubs aux Emirats.

La CAF n’a pas traîné pour sanctionner Charef, 48 heures après le match heurtée au stade Borg Al Arab, à Alexandrie. Mais sans indiquer les tenants et les aboutissants de sa décision.

Selon le journaliste égyptien Mohamed Mahmoud, qui intervenait hier, samedi, sur Radio Med, Mehdi Abid Charef aurait eu une rencontre avec le sponsor d’Al-Ahly dans le but d’«arranger» le match.

Abid Charef (38 ans) a complètement raté son match, en validant deux penaltys imaginaires à la 33e et 76e minutes, après avoir pourtant consulté l’assistance vidéo à l’arbitrage, (VAR), et en oubliant d’expulser l’attaquant marocain d’Al-Ahly, Walid Azarou, coupable d’une agression caractérisée sur le défenseur de l’EST, Chamseddine Dhaouadi (75’).

Ces erreurs «professionnelles» du très expérimenté arbitre international algérien ont coûté très cher à l’EST avant le match retour décisif prévu, vendredi prochain au stade Radès, dans la capitale tunisienne.

D’autre part, la CAF enquête sur le cas Walid Azarou. Le Marocain a déchiré son maillot pour simuler une faute du défenseur tunisien Chamseddine Dhaouadi. Une faute inexistante mais Charef est tombé dans le piège et lui a accordé second penalty-cadeau.

Le joueur est au milieu d’une large polémique pour avoir triché sur les deux actions qui ont amené les deux penaltys. Et malgré les appels à sanctionner Azarou, dont celui de la Fédération tunisienne de football (FTF), Al-Ahly n’a pas bronché parce qu’il y a la finale retour dans une semaine à Tunis.

H. M.

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