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Des pirates ont pu installer un logiciel de surveillance à distance sur les téléphones et autres appareils, en utilisant une vulnérabilité majeure de l’application de messagerie WhatsApp.
WhatsApp, qui appartient à Facebook, a déclaré que l’attaque visait un « nombre restreint » d’utilisateurs et avait été orchestrée par « un cyber-acteur avancé ».
Un correctif a été mis en place vendredi dernier, 10 mai 2019.
Le lundi 13 mai, WhatsApp a exhorté ses 1,5 milliard d’utilisateurs à mettre à jour leurs applications, par mesure de précaution supplémentaire.
Le logiciel de surveillance impliqué a été développé par la société israélienne NSO Group, selon un rapport publié par le « Financial Times ».
Pegasus, le logiciel phare de NSO, permet de collecter des données intimes, à partir d’un périphérique cible, notamment de capturer des données via le microphone et la caméra, et de collecter des données d’emplacement.
Amina Mkada (avec BBC news)
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