La justice a émis aujourd’hui, mardi 25 juin 2019, trois mandats de dépôt à l’encontre de Cherif, surnommé « Halbouda », le fiancé de l’actrice Assawer Ben Mohamed, arrêté dimanche dernier pour avoir agressé un policier avec une épée.
Le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis a ordonné 3 mandats de dépôt à l’encontre du prévenu, un repris de justice déjà poursuivi dans une trentaine d’affaires pour divers délits. Il est poursuivi pour ses derniers faits d’armes, sans jeu de mot aucun: braquage d’un soldat, la semaine dernière, à Bab Souika, l’agression du policier dimanche dernier, et pour trafic de drogue (cocaïne).
Rappelons que Halbouda et Assawer Ben Mohamed, qui a fait une brève apparition dans le feuilleton « Awled Moufida », ont fêté en grandes pompes leur fiançailles, le 10 juin. D’ailleurs, le soir même, le domicile d’Assawer a été cambriolé : on lui a volé des bijoux de grande valeur.
Les voleurs, proches de l’aide ménagère de la victime, ont été arrêtés et ses biens restitués.
Quant à Halbouda, il s’est d’abord fait connaître en octobre 2017, lorsqu’il a été arrêté en compagnie d’Assawer, qui était en possession de 3g de cocaïne.
Un mois après cette affaire, l’homme est réapparu en diffusant une vidéo live, sur les réseaux sociaux, où il brandissait une épée à Bab Souika, fief des supporteurs de l’Espérance sportive de Tunis (EST), qui venait de remporter sa 3e Ligue des Champions d’Afrique. Il insultait les supporteurs espérantistes et haranguait les agents de police du quartier.
Assawer est aussi classe que son fiancé: arrêtée en octobre 2017 pour détention de drogue, elle a été relâchée deux mois après pour retourner en prison en février 2018 avec sa maman, cette fois-ci, pour atteinte aux bonnes mœurs et outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions.
Elles avaient agressé les policiers chargés d’exécuter un ordre d’expulsion d’une maison, à la banlieue nord, apparentant à une dame, et que les 2 femmes occupaient illégalement… Elles purgeront une peine d’un mois de prison ferme.
Rien n’indique que le feuilleton Assawer et Halbouda va s’arrêter là. Sami El Fehri tient là un bon sujet…
Y. N.
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