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Menaces de mort contre Abir Moussi : La brigade antiterroriste ouvre une enquête (Vidéo)

Me Ibrahim Bouderbala, bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat), a assuré qu’une enquête a été ouverte par la brigade antiterroriste d’El-Gorjani, sur les menaces de morts dont ferait l’objet Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) et les 16 autres députés de ce bloc parlementaire.

Après avoir alerté contre un assassinat politique et appelé le ministère public à intervenir, Abir Moussi a pris contact, hier, jeudi 16 janvier 2020, avec Me Bouderbela en l’informant qu’elle craint pour sa sécurité et celle de ses collègues.

Le bâtonnier, qui s’est rendu le soir même, au parlement pour la soutenir, lui a affirmé qu’une enquête a été ouverte : «J’ai appelé le ministre de l’Intérieur et je lui ai demandé de faire quelque chose avant que malheur n’arrive, en assurant que les menaces sont sérieuses. Il m’a rappelé pour confirmer qu’une enquête a été ouverte par la brigade antiterroriste d’El-Gorjani et que votre sécurité a été renforcée», a-t-il dit en s’adressant à sa consœur, tout en réitérant son opposition à toute forme de violence.

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Rappelons que la présidente du PDL a déclaré, hier, à l’Assemblée, que des membres de la Ligue de protection de la révolution (LPR , milice islamiste violente, dissoute en 2014 par la justice), l’ont menacée de mort et qu’elle détient également des preuves de menaces lancées sur les réseaux sociaux, par des individus proches de la coalition Al-Karama, présidée par Seifeddine Makhlouf.

Abir Moussi a également fait porter la responsabilité aux bloc Ennahdha et Al-Karama qu’elle n’a pas nommés, mais qualifiés de «Frères musulmans et ses dérivés», en assurant que ces derniers instrumentalisent les familles des martyrs de la révolution, pour les pousser à l’agresser, elle et ses collègues, «pour faire passer l’assassinat politique en crime», a-t-elle dit hier, en déplorant le silences des autres députés à ce sujet.

Abir Moussi dit avoir également pris contact avec Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale des tunisienne du travail (UGTT), qui a dénoncé cette situation et s’est aussi interrogé sur le silences des députés des autres partis, a-t-elle dit.

Y. N.

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