Le combat contre la pandémie de la Covid-19, le gouvernement tunisien, disparate, hétérogène et, à certains égards, incompétent, ne peut pas le mener avec succès. Et pour cause, il n’en a pas les moyens. Car, pour accéder au miraculeux vaccin, les pays doivent jouer des coudes pour se placer sur le tableau des livraisons des laboratoires pharmaceutiques, les premiers inscrits étant les premiers servis. La Tunisie, pays mal gouverné et au bord de faillite, ne fait pas partie de ce premier groupe.
Par Mohamed Rebai *
La post-vérité sur les différents vaccins mis récemment sur le marché mondial est encore plus problématique. Franchement, je n’arrive pas à saisir le besoin immédiat du vaccin. D’autant que je suis comme une poule mouillée qui a peur de tout, de la maladie et de son vaccin produit à la hâte. Ma prudence pourrait-elle me sauver la vie.
En vérité, rien n’est vraiment convaincant, ni les statistiques alarmantes pour nous affoler davantage ni le remède miracle tant vanté. Les chiffres peu rassurants nous ont ôté notre joie de vivre en nous tenant enfermés dans nos peurs durant près d’une année.
On entretient nos angoisses
Pour nous culpabiliser et entretenir nos angoisses, on nous a parlé au départ de virus, ensuite de virus mutant et actuellement de virus hyper contagieux hors de contrôle.
Sur un autre plan, le test PCR semble finalement être une arnaque pratiquée à grande échelle et qui n’aurait servi qu’à gonfler les statistiques. Et maintenant, certains pays optent pour le test salivaire sur… les enfants pour accroître la peur.
Oui, il y a une grave épidémie comme il en a toujours existé dans l’histoire de l’humanité, mais elle n’est pas aussi ravageuse que les accidents de la circulation, le cancer ou les maladies cardio-vasculaires. Avec la multiplication des maladies infectieuses (hépatites, sida, etc.) et la mainmise des pays riches sur les remèdes chimiques, on assiste à un marketing massif ayant pour nom cette fois Covid-19.
On a de bonnes raisons de croire que le Covid-19 est un virus de labo, apparu accidentellement ou fabriqué sciemment. Saura-t-on un jour la vérité ? Ce que l’on sait en revanche, c’est que le corps humain est un réceptacle contenant des milliers de virus et des milliards de bactéries dont certaines sont d’ailleurs bénéfiques et nécessaires pour son équilibre.
Et à ce propos, on ne peut s’empêcher de penser aux recherches très poussées sur les armes bactériologiques qui finiront un jour par se retourner contre nous comme un boomerang. Rien n’indique que l’espèce humaine est éternelle. Elle est même en ce moment en danger d’extinction.
La terre malmenée
En 50 ans, nous avons modifié les équilibres de la terre et l’avons détruit plus rapidement encore que tous nos aïeuls. La population du globe a presque doublé durant les 60 dernières années. Deux milliards d’hommes ont rejoint les villes. La terre ne peut plus suivre ce rythme effréné de développement souvent destructif.
Dans ce contexte de chaos planétaire, il va falloir créer le poison et son antidote, le mal et le remède et, finalement, toute substance capable d’exercer une action favorable immédiate sans tenir compte des effets secondaires sur le moyen et le long terme.
On a activé partout la planche à billets pour, dit-on, faire face à un mal qui tue à travers le monde 0,035% des personnes contaminées par un méchant virus, principalement des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. En Tunisie, et à ce jour nous sommes à 0,033 % (7.508 morts sur 222.504 personnes contaminées).
En Europe et aux États-Unis 99,98% des personnes contaminées ont survécu au virus. Ce sont des chiffres rassurants que l’on nous présente rarement.
Depuis le retrait des États-Unis, principal pourvoyeur de fonds de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des mécènes privés parmi lesquels Bill Gates et les industries pharmaceutiques les ont remplacés. Bien entendu, ces généreux donateurs ont leurs propres intérêts et cherchent à mettre davantage l’humanité à leurs pieds. Et puis, le filon peut rapporter gros.
Tout ce beau monde s’active pour exercer une grande influence sur l’OMS à moins que le président des États-Unis fraîchement élu Joe Biden ne renverse la vapeur mais lui aussi doit se soumettre aux exigences de la technostructure extrêmement puissante dans son propre pays.
* Economiste.
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