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Blocage politique en Tunisie : Marzouki revient au galop

Au secours, Marzouki s’y voit déjà !

Passé pour mort politiquement à de nombreuses reprises, Mohamed Moncef Marzouki trouve le moyen de re-pointer du nez. Et, comme à chaque occasion, il ne manque pas d’administrer la preuve qu’il est à côté de plaque et qu’il a raté une autre chance de se taire, de se faire oublier.

Hier, mercredi 27 avril 2021, l’ancien président de la république par intérim a signé une publication sur son compte Facebook (FC) où il commente le blocage politique opposant le président Kaïs Saïed, d’une part, au chef islamiste Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), et le chef du gouvernement Hichem Mechichi, d’autre part.

Dans ce post FC, notre inénarrable «Tartour» (pantin) national écrit notamment que «le régime militaire en Egypte fait usage des armes de l’intimidation et de la terreur pour imposer son pouvoir par le putsch» et qu’«il y a, en Tunisie, certaines parties enclines à mettre en place un régime semblable.»

Moncef Marzouki étaye ses propos en ajoutant qu’il s’inquiète que, «dans notre pays, il y ait un groupe d’anciens fascistes, de nouveaux populistes et des démocrates traîtres qui souhaitent établir pareille dictature.»

Le droit-de-l’hommiste, passé à côté de l’Histoire pour avoir choisi de s’allier à Ennahdha en faisant partie de la Troïka –la coalition tripartite d’Ennahdha, du Congrès pour la République (CpR) et d’Ettakatol de 2011 à 2014– et pour avoir collectionné d’innombrables casseroles impardonnables durant son passage au Palais de Carthage, affirme qu’«il est encore temps de barrer la route à ces tentatives». Il propose même de servir la noble cause de «la reprise du flambeau de la révolution». Rien que ça !

À l’image d’autres has-been comme lui qui, en l’espace de dix ans, ont perdu leur crédibilité et leur aura, Moncef Marzouki cherche une nouvelle chance, une place dans un éventuel redémarrage révolutionnaire, de manière à terminer le boulot commencé en 2011, et qui consiste à ruiner le pays.

Une dissolution de l’Assemblée peut arriver, des élections législatives ou présidentielles anticipées peuvent se tenir, et Moncef Marzouki souhaiterait être de la partie, ce jour-là. Et c’est tout le bien qu’on lui souhaite, car il ne fait aucun doute que même avec le soutien des islamistes, sur lequel il compte sans doute en multipliant les appels du pied en leur direction, il sera battu à plates coutures.

M. Dh.

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