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Sans surprise, le “World Happiness Report” pour les années 2019-2020-2021, qui vient de paraître, classe la Tunisie au plus bas de l’échelle mondiale : 120e sur 142 pays, très loin derrière la Finlande, le 1er pays au classement.
Commentaire désabusé d’un économiste : «Doit-on vraiment s’en étonner? Rien qu’aujourd’hui, observons juste la façon dont la Fête de l’Indépendance a été célébrée à travers le pays!» Tristement, dans la morosité, la division et l’incertitude face à l’avenir, qui plus est, deux jours après une nouvelle dégradation de la note souveraine du pays par l’agence Fitch Rating… à «CCC avec perspective négative». On n’est jamais tombé aussi bas !
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A titre d’indication, l’indicateur où la Tunisie se classe parmi les 20 premiers pays au monde est, sans surprise aussi, celui de la corruption : une honteuse 13e place.
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Pour le PIB par tête d’habitant, notre pays se classe 89e. Et pour l’espérance de vie, elle est 55e. C’est le moins déshonorant de ses classements, mais elle le doit à ses efforts au cours des 50 dernières années avant la révolution de 2011, qui s’est traduite, jusque-là, par une dégradation générale dans tous les domaines. Merci qui ?
I. B.
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