Le coup d’envoi de la 32e édition de la plus importante compétition de football en Afrique, la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019), abritée par l’Égypte, a été donné hier soir, vendredi 21 juin 1019, au stade du Caire, par une victoire du pays organisateur dur le Zimbabwe (1-0).Présentation des équipes et programme du premier tour.
Par Cherif Ben Younès
Organisée par la Confédération africaine de football (CAF), cette édition connaîtra, pour la première fois de son histoire, la participation de 24 nations, réparties sur 6 poules de 4 équipes, élevant le nombre total de rencontres à 52… de quoi faire durer le spectacle pour les amoureux du ballon rond africains.
Retour sur ces 6 groupes et sur les différentes équipes qui les composent…
Groupe A : Egypte, République démocratique du Congo, Ouganda, Zimbabwe
Pays hôte de dernière minute, suite au retrait du Cameroun, l’Egypte devrait facilement se sortir de ce groupe, où, sur le papier, seule la RD Congo pourrait lui poser des problèmes. Les «Pharaons» vont compter, comme d’habitude, sur un noyau de joueurs locaux (15 sur les 23 sélectionnés évoluent en Egypte), et sur leur star Mohamed Salah, le récent champion d’Europe avec Liverpool.
Fraîchement mondialistes et finalistes de l’édition 2017, les Égyptiens devront assumer leur statut de favori, eux qui sont de véritables spécialistes de la compétition, détenant le record du nombre de participations (24) et de sacres (7).
De leur côté, les «Léopards» (surnom donné aux Congolais), ne se sont pas totalement remis de leur échec dans les qualifications de la Coupe du monde 2018, au profit de la Tunisie. Cela s’est particulièrement fait sentir lors des éliminatoires de cette CAN où ils ont dû attendre la dernière journée pour arracher leur qualification, non sans difficultés, à leur concurrent direct, le Liberia (1-0), terminant en seconde position de leur poule, derrière le Zimbabwe, qu’ils vont ré-affronter en phase finale. Au vu de la qualité de leur effectif, qui a néanmoins du mal à justifier les espoirs placés en lui depuis quelques années, les Congolais partent avec un statut d’outsider dans cette compétition.
Fort de son beau parcours en éliminatoires, où il a notamment battu la RD Congo à l’extérieur (1-2), Le Zimbabwe, qui disputera la CAN pour la 4e fois de son histoire et la 2e d’affilée, tentera, cette année, de franchir, pour la 1ère fois, le 2e tour. Théoriquement, cela sera moins compliqué à cette édition, puisque le nouveau format de la compétition, permet, en plus des 2 premiers, aux 4 meilleures équipes finissant en 3e position de se qualifier aux huitièmes de finale. La défaite, hier soir, dès le premier match, face à l’Egypte était prévisible. Il va falloir gagner les deux prochains matches.
Le football ougandais confirme, de son côté, son grand retour sur la scène continentale. Déjà présent à la CAN 2017, après une absence qui avait duré 39 ans, l’Ouganda a facilement réédité cet exploit deux ans plus tard, après avoir fini premier de sa poule qualificative, loin devant ses adversaires, même si le niveau de ces derniers (Tanzanie, Lesotho et Cap-Vert) a été plus que modeste. Lors de la CAN 2017, les coéquipiers de Farouk Miya, qui évolue au championnat croate, ont hérité de la poule de la mort (avec le Ghana, l’Egypte et le Mali), et malgré leur élimination précoce, ils n’ont pas à rougir de leur parcours (deux défaites par la plus courte marge et un nul), mais cette année, l’objectif est de faire mieux : atteindre le deuxième tour, pour la première fois depuis 1978.
Groupe B : Nigeria, Guinée, Madagascar, Burundi
Le Nigéria fait son retour à la Coupe d’Afrique des nations, 6 ans après leur dernière participation, en 2013, l’année de leur 3e titre. Une décennie atypique pour ce géant du continent, qui a raté, suite à son sacre, deux CAN consécutives, mais qui a tout de même trouvé le moyen de disputer entre-temps deux phases finales de Coupe du monde !
Disposant de plusieurs joueurs évoluant au haut niveau international, à l’instar d’Alex Iwobi (Arsenal) et de Victor Moses (Fenerbahçe), le Nigeria sera, comme d’habitude, l’un des favoris de la compétition, et devrait aisément mener les débats dans cette poule.
Un autre revenant fait partie de celle-ci : la Guinée. Après la belle génération de Pascal Feindouno et de Fodé Mansaré, entre autres, qui a guidé sa nation à participer à 3 phases finales consécutives de la CAN dans les années 2000, la Guinée a bien eu du mal, depuis, à retrouver cette régularité. Mais cette année, la situation s’est nettement améliorée pour les coéquipiers de Naby Keita, le joueur de Liverpool, comme en témoigne leur parcours en qualifications, ayant fini à la tête de leur poule, devant la Côte d’Ivoire et sans avoir perdu aucun de leurs 6 matchs (3 victoires, dont une Abidjan et 3 nuls).
Les deux autres équipes qui forment cette poule B sont le Madagascar et le Burundi. Deux parfaits inconnus, dans le monde du football, qui vont donc découvrir, pour la première fois de leur histoire, la plus prestigieuse des compétitions africaines.
Lors des éliminatoires, les parcours du Madacascar et du Burundi ont quelques éléments en commun, comme le fait d’avoir fini en deuxième position (derrière, respectivement, le Sénégal et le Mali), mais si le premier a profité de la faiblesse de sa poule pour se qualifier au détriment de la Guinée équatoriale et du Soudan, le second a été l’auteur d’un exploit, puisque le Burundi a non seulement éliminé le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang (la vedette d’Arsenal), mais en plus, il n’a perdu aucune de ses rencontres (2 victoires et 4 nuls).
Groupe C : Sénégal, Algérie, Kenya, Tanzanie
Sur le plan intrinsèque, l’effectif du Sénégal est probablement le meilleur en Afrique, à l’heure actuelle, et cela en fait naturellement le grand favori de la CAN (avec le pays hôte, l’Égypte). Mais les «Lions de la Teranga» devront mettre fin à la malchance qui les a accompagnés lors de leurs deux dernières phases finales de grandes compétitions. Malheureux quarts-de-finalistes, il y a deux ans, au Gabon (éliminés aux tirs aux buts contre les futurs champions camerounais), les coéquipiers Kalidou Koulibaly (le défenseur de Napoli) ont, près d’une année plus tard, quitté la Coupe du monde après avoir fini le premier tour derrière la Colombie et à égalité parfaite avec le Japon (même nombre de points, même différence de buts, même nombre de buts marqués et match nul en confrontation directe), mais avec deux cartons jaunes de plus que les «Samuraï Blues»… une élimination plus qu’amère qu’il faut très vite oublier… et pour ce faire, quoi de mieux que de rapporter au pays son premier titre africain !
L’Algérie tient elle aussi une génération dorée. Qualifiée à deux phases finales de Mondial (en 2010 et 2014), Les «Fennecs» ont bien plus de mal en Coupe d’Afrique, puisque leur dernier (et seul) titre remonte à 1990. Moins séduisants qu’il y a 5 ans, lorsqu’ils ont impressionné toute la planète au Brésil, notamment en 1/8e de finale, contre les futurs champions allemands (éliminés après prolongations), les Algériens ont sombré depuis. Mais malgré tout, ils détiennent aujourd’hui, du haut de leur nouveau statut d’outsider, les arguments nécessaires pour rivaliser avec n’importe quelle équipe africaine, à l’instar de leur grande star, double championne d’Angleterre (avec Leicester City en 2016 et Manchester City en 2019), Riyad Mahrez.
Absent de la CAN depuis l’édition tunisienne de 2004, le Kenya est, quant à lui, de retour cette année, après avoir profité, lors des éliminatoires, de la disqualification de la Sierra Leone et de la grande méforme de l’Ethiopie. Leur objectif sera de passer, pour la première fois de leur histoire, le stade du premier tour. Un objectif partagé avec leur futur adversaire de poule, la Tanzanie, dont la dernière et seule participation en CAN remonte à 1980.
Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie
Le groupe D est le seul qui comporte plus de deux équipes ayant déjà participé à une Coupe du monde (seule la Namibie n’a jamais eu ce privilège). Il est également considéré comme le plus relevé de la compétition.
Depuis l’arrivée du sélectionneur français, Hervé Renard, double champion d’Afrique dans le passé (avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015), les Marocains ont atteint leur objectif de retrouver leur étincelle sur la scène africaine. Quart-de-finalistes de la CAN 2017 (leur meilleure performance depuis 2004), puis mondialistes une année plus tard, les «Lions de l’Atlas» ont particulièrement été séduisants par leur niveau de jeu en Russie, malgré leur élimination précoce, au premier tour. Disposant d’un bel effectif, composé principalement d’expatriés, à l’instar de Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam), Renard a tous les arguments pour poursuivre, en Égypte, l’élan qu’il a donné à cette équipe, et atteindre, au minimum, le dernier carré.
La courbe de l’équipe de Côte d’Ivoire suit le chemin inverse. Après avoir connu le sommet du football africain entre 2006 et 2015 (une CAN et 3 participations au Mondial) grâce à LA génération dorée du foot ivoirien (Didier Drogba, Yaya Touré, Kolo Touré, Didier Zokora, etc.), rien ne va plus pour les «Éléphants». Éliminés dès le premier tour de la CAN 2017, ils n’ont par la suite pas réussi à atteindre le Mondial (une première depuis 2002). Comme un symbole, ils ont été, à chaque fois, éliminés par le Maroc d’Hervé Renard, celui qui les a conduits à remporter la Coupe d’Afrique en 2015.
Comme un symbole également, ils vont le retrouver cette année. Sera-t-il leur revanche ou la confirmation de leur déclin ? Réponse dans quelques jours…
L’autre ancien mondialiste de cette poule est l’équipe d’Afrique du Sud, dont l’histoire est des plus atypiques. Apparus tardivement dans la CAN, en 1996 – pour des raisons purement politiques, les ayant empêchés d’être reconnus par la Fifa et la CAF jusqu’en 1992 – les «Bafana Bafana» ne se sont pas fait prier, à leur toute 1ère participation, pour inscrire leur nom dans le palmarès de la compétition, puisqu’ils ont remporté cette CAN 96, qu’ils avaient eux-mêmes organisée. Deux ans plus tard, ils atteignent la finale de l’édition de 1998 (défaite 0-2 contre l’Egypte), puis participent deux fois à la Coupe du monde (1998 et 2002). On s’était dit alors qu’on assistait à la naissance d’un nouveau géant du football africain. Mais la suite est bien moins glorieuse… puisque il n’y a plus rien eu ou presque, depuis. Mis à part une participation en tant que pays hôte au Mondial de 2010.
Cette année sera donc une énième tentative de relance pour le football sud-africain, qui commence tout de même à retrouver ses repères, comme en témoigne le sacre de Mamelodi Sundowns en Ligue des champions, en 2016.
La CAN 2019 verra, d’autre part, la troisième participation de la Namibie. Une qualification obtenue avec beaucoup de réussite, en finissant deuxième d’une poule dominée par la modeste équipe de Guinée-Bissau, avec 2 victoires seulement en 6 matches. Autant dire que les «Brave Warriors» devront vraiment hausser le niveau s’ils veulent faire mieux que lors de leurs deux premières participations, en 1998 et en 2008, où ils avaient quitté la compétition dès le premier tour.
Groupe E : Tunisie, Mali, Angola, Mauritanie
L’amertume des deux dernières éliminations de la Tunisie à la CAN, en 2015 et 2017, n’ont pas encore été oubliées par les supporteurs des «Aigles de Carthage». En 2015, c’est une mascarade arbitrale qui était venue à bout des Tunisiens, contre le pays hôte de Guinée Équatoriale, en quarts de finale (défaite 1-2, après prolongations). Et en 2017, l’une des équipes les plus techniques de l’histoire de la Tunisie a quitté très tôt la compétition, face à un adversaire prenable (le Burkina Faso), encore une fois en quarts de finale, un tour devenu maudit pour la Tunisie, qui ne l’a pas dépassé depuis SA CAN gagnée en 2004.
Comme il y a deux ans, l’équipe de Tunisie sera cette année l’une des meilleures sur le plan technique, grâce à une armada de joueurs doués dans le secteur offensif : Sliti, Badri, Srarfi, Khazri et bien sûr, le chef d’orchestre, Msakni. Mais il n’y a pas que les éléments offensifs qui font la force des Tunisiens. Le nouveau sélectionneur français, Alain Giresse, semble avoir trouvé les bons ingrédients pour construire une ligne défensive solide, et pour cela, il a dû «se débarrasser» de trois titulaires à son arrivée, il y a tout juste quelques mois : le défenseur central Syam Ben Youssef et les deux latéraux Hamdi Nagguez et Ali Maaloul. Leurs remplçants devraient être, respectivement, Dylan Bronn, Rami Bedoui (ou Wajdi Kechrida) et Oussama Haddadi. Le milieu tunisien sera, en revanche, orphelin de l’un de ses meilleurs éléments : Mohamed Amine Ben Amor (blessé). Ce sont donc Ferjani Sassi, Ghailen Chaalali et Wajdi Kechrida qui devraient se disputer une ou deux places de titulaire(s), aux côtés de l’indéboulonnable Ellyes Skhiri.
De leur côté, les «Aigles» du Mali tenteront cette année de retrouver le dernier carré de la CAN, un exploit qu’ils ont réussi à double reprises cette décennie (en 2012 et 2013). La tâche ne sera cependant pas facile. Guidés par leur attaquant vedette, Moussa Marega (FC Porto), les hommes de Mohamed Magassouba disputeront cette CAN avec une équipe très jeune (Salif Coulibaly est le seul joueur trentenaire, et avec 26 sélections seulement, il est le plus capé de l’effectif). Malgré tout, et à l’image de leur joli parcours, sans défaite, en qualifications (4 victoires et 2 nuls), ils devraient se qualifier pour le deuxième tour. Et à partir de là, ils auront tout à gagner.
Les deux autres équipes de la poule ont créé la surprise lors des éliminatoires, en se qualifiant ensemble aux dépens du grand favori de leur groupe : le Burkina Faso, qui les a pourtant battues toutes les deux à Ouagadougou. Si les «Palancas Negras» (surnom des Angolais) sont plus ou moins habitués à la CAN (il s’agira de leur 8e participation), la Mauritanie découvrira, quant à elle, pour la première fois cette compétition.
Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée Bissau
Quand on regarde la liste des 23 Camerounais qui disputeront la CAN, on réalise rapidement que leur sélection manque cruellement de stars, contrairement à ce qu’elle a nous souvent habitués par le passé (Roger Milla, Patrick Mboma, Samuel Eto’o, etc.). Les «Lions indomptables» ne sont plus aussi redoutables ni redoutés dans le continent africain, comme le prouve leur absence du Mondial russe en 2018. Pourtant, ce sont, excusez du peu, les tenants du titre. En fait, le Cameroun est le genre de nations dont le football est ancré dans l’ADN. C’est ce qu’elle a prouvé il y a deux ans, dans une compétition où elle était loin d’être la favorite. Cette année encore, les hommes de l’ancienne vedette du football néerlandais, Clarence Seedorf, porteront la casquette de l’outsider.
À noter que ce dernier a convoqué un certain… Yaya Banana, le défenseur qui évolue au Paniónios (Grèce), et qui devrait interpeller les supporteurs tunisiens, et plus précisément, ceux de l’Espérance, l’équipe avec laquelle il a eu un court, mais glorieux, passage en 2011, l’année du 2e sacre en Ligue des champions pour le club.
Un autre géant du football africain fait partie de cette poule : le Ghana. Les «Black Stars» vont, une fois de plus, compter sur leur capitaine Asamoah Gyan, qui a participé à 3 phases finales de Coupe du monde, pour tenter de remporter une coupe qui leur échappe depuis 1982, bien qu’ils soient régulièrement présents en 1/2 finale (au minimum), lors des 6 dernières phases finales. Outre l’attaquant de Kayserispor (Turquie), les Ghanéens comptent dans leur rang plusieurs joueurs de qualité, à l’instar des frères Ayew, Christian Atsu ou encore l’ancien espérantiste, Harrison Afful, lui aussi champion d’Afrique en 2011 avec le club tunisien.
Enfin, le Bénin (3e participation), la Guinée Bissau (1ère participation) sont les deux petits poucets de cette poule.
Programme du 1er tour
Voici le programme complet du 1er tour, en heure tunisienne, après la 1ère journée jouée hier soir, vendredi 21 juin, au Caire (Groupe A) Égypte – Zimbabwe (1-0).
Samedi 22 juin :
RD Congo – Ouganda, à 15 h 30 au Caire (Groupe A)
Nigeria – Burundi, à 18 h à Alexandrie (Groupe B)
Guinée – Madagascar, à 21 h à Alexandrie (Groupe B)
Dimanche 23 juin
Maroc – Namibie, à 15 h 30 au Caire (Groupe D)
Sénégal – Tanzanie, à 18 h au Caire (Groupe C)
Algérie – Kenya, à 21 h au Caire (Groupe C)
Lundi 24 juin
Côte d’Ivoire – Afrique du Sud, à 15 h 30 au Caire (Groupe D)
Tunisie – Angola, à 18 h à Suez (Groupe E)
Mali – Mauritanie, à 21 h à Suez (Groupe E)
Mardi 25 juin
Cameroun – Guinée-Bissau, à 18 h à Ismailia (Groupe F)
Ghana – Bénin, à 21 h à Ismailia (Groupe F)
Mercredi 26 juin
Nigeria – Guinée, à 15 h 30 à Alexandrie (Groupe B)
Ouganda – Zimbabwe, à 18 h au Caire (Groupe A)
Égypte – RD Congo, à 21 h au Caire (Groupe A)
Jeudi 27 juin
Madagascar – Burundi, à 15 h 30 à Alexandrie (Groupe B)
Sénégal – Algérie, à 18 h au Caire (Groupe C)
Kenya – Tanzanie, à 21 h au Caire (Groupe C)
Vendredi 28 juin
Tunisie – Mali, à 15 h 30 à Suez (Groupe E)
Maroc – Côte d’Ivoire, à 18 h au Caire (Groupe D)
Afrique du Sud – Namibie, à 21 h au Caire (Groupe D)
Samedi 29 juin
Mauritanie – Angola, à 15 h 30 à Suez (Groupe E)
Cameroun – Ghana, à 18 h à Ismailia (Groupe F)
Bénin – Guinée-Bissau, à 21 h à Ismailia (Groupe F)
3è journée
Dimanche 30 juin
Madagascar – Nigeria, à 17 h à Alexandrie (Groupe B)
Burundi – Guinée, à 17 h au Caire (Groupe B)
Ouganda – Égypte, à 20 h au Caire (Groupe A)
Zimbabwe – RD Congo, à 20 h au Caire (Groupe A)
Lundi 1er juillet
Afrique du Sud – Maroc, à 17 h au Caire (Groupe D)
Namibie – Côte d’Ivoire, à 17 h au Caire (Groupe D)
Kenya – Sénégal, à 20 h au Caire (Groupe C)
Tanzanie – Algérie, à 20 h au Caire (Groupe C)
Mardi 2 juillet
Bénin – Cameroun, à 17 h à Ismailia (Groupe F)
Guinée-Bissau – Ghana, à 17 h à Suez (Groupe F)
Mauritanie – Tunisie, à 20 h à Suez (Groupe E)
Angola – Mali, à 20 h à Ismailia (Groupe E)
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