Le visa Schengen, tant sollicité, notamment en Tunisie, puisqu’il donne à son titulaire la possibilité de voyager dans 26 pays européens, dont 22 faisant partie de l’Union européenne (UE), connaîtra plusieurs changements en ce qui concerne les procédures de son obtention, et ce à partir du mois de février 2020.
L’un des changements majeurs concerne les frais de visa qui seront désormais plus élevés…
En effet, les demandeurs qui payaient auparavant 35 euros devront bientôt payer 40, tandis que ceux qui devaient payer 60 euros payeront dans l’avenir 80.
Les enfants de 0 à 6 ans demeureront, pour leur part, exonérés de ces frais.
Le nouveau code introduira également un mécanisme qui examinera si ces frais doivent changer ou rester les mêmes tous les trois ans, et un autre qui utilisera le traitement des visas comme levier dans le but d’améliorer la coopération avec les pays tiers en termes de réadmission.
D’autre part, les formulaires de demande pourront, dans le futur, être signés et envoyés par voie électronique pour la plupart des pays, et ce afin de faciliter les procédures de demande.
Le code des visas actualisé invite, à cet effet, les États membres à autoriser, dans la mesure du possible, le remplissage et la transmission électroniques de ces formulaires.
Un autre changement avantageux, du nouveau code, pour les demandeurs de visa, est qu’il prolongera, dorénavant, la période de validité pour les «voyageurs fréquents», ayant déjà reçu des visas par le passé.
La période pendant laquelle une demande peut être déposée, passera, quant à elle, de 3 à 6 mois avant un voyage.
Sur un autre plan, les autorités représentatives de chaque pays membre de l’espace Schengen doivent être présentes dans les pays tiers pour ce qui est de l’admission des visas après le 2 février.
C. B. Y.
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