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Tunisie : Plainte contre un pédophile démasqué sur Facebook

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Plusieurs parents ont porté plainte contre Hatem B., un individu résidant en Tunisie qui piège les enfants sur Facebook et tente de les attirer pour des ébats sexuels.

L’individu, qui a des centaines de comptes Facebook, au nom de Hatem B. se fait passer pour un enfant et envoie des invitations suggestives aux enfants. Il engage ensuite des discussions privées avec eux, leur faisant tous genres de compliments, essentiellement sur leur physique.

Des maman aguerries ont démasqué le pédophile et signalé ses différents comptes à Facebook. Mais l’homme  ne lâche pas et envoie de nouveau des invitations et des messages, harcelant les enfants.

Les parents ont alors lancé des alertes sur les réseaux sociaux et prévenu contre cet homme qui utilise, parfois, les photos de leurs enfants ou d’autres en sous-vêtements dans des pauses qui ne sont pas de leur âge…

Des parents ont indiqué à Kapitalis que cet homme avait déjà été signalé, il y a 2 ans, et que son compte Facebook a été fermé, mais il a créé des dizaines d’autres comptes et est revenu à la charge, ce qui les a poussés à porter l’affaire en justice.

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Le suspect présumé.

Les investigations menées par les parents ont permis de découvrir près de 400 comptes au nom du présumé pédophile et qui grouillent tous de photos d’enfants. Cependant l’un des comptes est illustré par la photo d’un homme qui doit avoir la quarantaine (à moins que c’est un fake) . Il y apparaît avec une barbe et une marque de prière sur le front. Les parents de certaines victimes l’ont surnommé «le pédophile salafiste». «Cette même photo a été envoyée en message privé à mon fils», témoigne l’une des mamans.

Les plaintes sont en cours et des huissiers ont saisi les adresses des comptes Facebook, ainsi que des discussions que le présumé pédophile a eues avec certains enfants.

«Nous appelons les parents à la vigilance. C’est un malade, il faut que la police réussisse à mettre la main sur cette énergumène qui représente un vrai danger pour nos petits», a indiqué une maman. «Il faut toujours surveiller nos enfants et l’usage qu’ils font de Facebook», a-t-elle ajouté, en rappelant que les réseaux sociaux sont interdits aux enfants de moins de 13 ans.

Y. N.

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