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«La Tunisie rêve» : Le message d’optimisme de la police

A l’occasion de 61e anniversaire des forces de sécurité intérieure, un village de loisirs et de proximité entre police et citoyens se tient à Radès. Le but: s’unir pour la Tunisie.

Baptisé «La Tunisie rêve» et initié par le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI), l’événement, qui se déroule du 13 au 15 avril, vise à souffler un vent d’optimisme dans une Tunisie où se succèdent des événements fâcheux, entre colère du peuple, difficultés économiques et lutte antiterroriste.

Nassim Rouissi secrétaire général adjoint du SFDGUI, a précisé à Kapitalis que plusieurs animations, ateliers et stands de sensibilisation sont organisés dans le village. Ils portent sur divers thèmes: environnement, santé, loisirs pour enfants, lutte antiterroriste, culture et autres… pour aborder les différents sujets que l’on doit mettre en avant en Tunisie et dans lesquelles citoyens et policiers doivent s’investir pour que le pays puisse se mettre debout.

«Nous avons organisé cet événement de proximité car tous les Tunisiens rêvent d’une Tunisie meilleure. Reste que si chacun rêve seul, il est difficile d’obtenir des résultats, mais main dans la main, on peut transformer nos rêves en réalité», a-t-il précisé.

Pour Nassim Rouissi, il est temps de mettre en avant les réussites du pays et de ne pas focaliser uniquement sur les problèmes, que les médias «aiment» mettre en avant.

«Lorsque je vois cette ambiance positive au village, que j’entends les rires des enfants qui jouent avec les policiers et tous ces échanges d’amabilité entre les sécuritaires et les citoyens, je me dis que le rêve est possible, et qu’il est temps que nos médias transmettent aussi les bonnes nouvelles, les événements joyeux, sportifs et culturels et toutes les bonnes choses pouvant embellir le pays et donner de l’espoir aux Tunisiens», a ajouté le syndicaliste, tout en affirmant qu’il est aussi conscient que la réforme du système est essentielle pour avancer dans le bon sens.

L’entrée au village, situé à Radès, est gratuite et tous les citoyens, essentiellement les enfants, y sont conviés.

Notons que Hedi Majdoub, le ministre de l’Intérieur, s’est rendu, hier, à Radès, en compagnie de cadres sécuritaires. Il a loué la réussite de cette initiative et encouragé ce genre d’événements pour «calmer les esprits, construire et mettre en avant la beauté du pays, ainsi que les efforts déployés par les forces sécuritaires».

Y. N.

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