26 Avr 2017 | 8:50 A LA UNE, POLITIQUE, Tunisie
Abderraouf Khamassi a déclaré, mardi 25 avril 2017, sur Diwan FM, qu’il «soutient la candidature de Béji Caïd Essebsi à la prochaine présidentielle».
Par Abderrazek Krimi
Le dirigeant de Nidaa Tounes et président du Forum de la famille destourienne a ajouté que l’actuel président de la république «a le droit, selon la constitution tunisienne, de se présenter à deux mandats successifs», estimant qu’il est «le plus habilité à diriger le pays dans les prochaines étapes décisives».
Cette déclaration, qui rappelle celle faite il y a quelques semaines par Neji Jalloul, le ministre de l’Education, où il annonçait, lui aussi, qu’il soutiendrait Béji Caïd Essebsi à la présidentielle de 2019, si ce dernier présentait sa candidature, nous rappelle une époque qu’on croyait révolue, celle où une grande partie de la classe politique tunisienne exhortait l’ex-président Ben Ali à se porter candidat à la présidentielle de 2014, ce qui, paradoxalement, a accéléré la chute de son régime.
C’est à se demander si la classe politique tunisienne a retenu la leçon de la destitution peu glorieuse de l’ancien président Habib Bourguiba, en 1987, et de la fuite de son successeur Zine El-Abidine Ben Ali, en janvier 2011, et si la transition démocratique en cours depuis plus de 6 ans a réussi à changer des mentalités formées dans le moule du culte de la personnalité.
Dans une démocratie, ce sont plutôt les actes et les réalisations d’un président qui plaident en faveur de sa candidature pour un nouveau mandat, et non le nombre de soutiens mielleux parmi ses obligés ou les membres de sa smala politique.
Or, de l’avis de tous les analystes et observateurs, le statu-quo persiste en Tunisie, où la population réclame un changement réel qui se traduirait par une amélioration de leurs conditions de vie, un changement qu’un homme de plus de 90 ans, usé et dépassé, n’a pas pu apporter.
Cela, MM. Jalloul et Khamassi feignent de l’ignorer en nous rejouant une vieille rengaine éculée, qui ferait juste sourire si la situation générale dans le pays n’était pas aussi grave voire catastrophique.
Non vraiment, il est difficile d’imaginer jusqu’à quelles abysses la classe politique tunisienne actuelle est capable de nous faire descendre!
BCE (2) ce n’est pas une vue de l’esprit
Monsieur Jalloul est un homme integre et Monsieur Khammassi aussi. Tous les deux ont le droit dans un pays democrate de dire leurs avis. Personellement je ne vois en ce moment personne en Tunisie, qui a le charisme et la possibilitée de conduire la Tunsie vers l´avant et der redonner aux tunisiens un peux d´ éspoire a part BCE. Je ne vois et lis que du negatif sur la presse electron. Soyons fiers de notre Président et fier d´etre Tunisien, comme le font les Allemands et autres.Je soutient M. Khammassi, M.Jalloul et ceux qui croit au Président BCE. Merci à vous.
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Mais non, Monsieur l’auteur,
C’est une tactique pour faire tomber Bce,
Faire croire qu’il va rempiler, c’est la meilleure manière de le faire » descendre » !
ET ILS SONT NOMBREUX A VOULOIR LA PLACE !!!
Entièrement d accord la situation est cata!!!
Le m au pouvoir depuis des lustres sans projet d avenir c le chaos social assure.
Caid Essesbi c l immobilisme du tps deja revolu…
Le tunisien a besoin de lumiere d un president progressiste voire ouvertement gay
peut etre on peut se presenter a la présidence en tunisie a cent ans !!!!
je ne vois pas ??
Ben Ali h’arab et la moule n’est pas cassée… La révolution passe par casser toutes les moules qui obligent les tunisiens à ramper sous les pieds.
Casser les moules tordues, casser les mentalités du recul historique, casser, casser les méthodes de la pensée unique,… Ce combat n’est pas encore gagné en Tunisie.
Pauvre classe politique.