Borhen Bsaies, chargé des affaires politiques à Nidaa Tounes, a été condamné à 2 ans de prison et à une amende de 198.000 dinars tunisiens (DT).
Le tribunal de 1ère instance de l’Ariana a rendu son verdict dans l’affaire de la Société tunisienne d’entreprises de télécommunications (Sotetel), hier, jeudi 1er février 2018, où est poursuivi, notamment, le propagandiste de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
La justice a, par ailleurs, décidé de mettre fin aux poursuites judiciaires, dans cette même affaire, à l’encontre de Hédi Frioui, Mohamed Hédi Dridi, Montassar Ouali et l’ancien président.
Rappelons que Borhène Bsaies est poursuivi dans cette affaire pour avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de l’entreprise publique, sous le règne de Ben Ali. Le salarié invisible percevait un salaire annuel de 197.000 dinars tunisiens (DT) et bénéficiait de plusieurs primes, conformément aux instructions des collaborateurs de l’ancien président, les responsables de l’entreprise n’ayant fait qu’appliquer les instructions.
En contrepartie, Borhen Bsaies, un bon parleur devant l’Eternel, courait les plateaux de télévision, notamment à l’étranger, pour chanter les louanges d’un dictateur nommé Ben Ali et, surtout, taillait en pièces ses opposants. C’est pour ce travail qu’il était aussi grassement payé.
E. B. A.
Tunisie : Borhen Bsaies entendu dans l’affaire Chafik Jarraya
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