Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a indiqué que la centrale syndicale ne signera pas l’Accord de Carthage 2 pour différentes raisons.
En marge du congrès de la Fédération des chemins de fer, aujourd’hui, samedi 5 mai 2018, à Hammamet (Nabeul), M. Tahri a indiqué dans une déclaration aux médias qu’à l’heure actuelle la Fédération nationale de l’enseignement secondaire et le ministère de l’Education n’ont signé aucun accord concernant les revendications des enseignants.
«Nous avons été surpris du communiqué du département de l’Education. La Fédération avait seulement indiqué dans le sien, qu’il y a eu un accord de principe sur certains points. Il est toutefois nécessaire d’arriver à un résultat positif sur les revendications des enseignants. Malheureusement, il y a des parties au sein du gouvernement et du ministère qui mettent des obstacles aux négociations», a indiqué le dirigeant syndicaliste.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a, par ailleurs, affirmé que la centrale syndicale ne signera pas l’Accord de Carthage 2, en cours d’élaboration, pour différentes raisons.
«Nous sommes en désaccord sur beaucoup de points qui ont été inclus dans ce document. Les signataires du premier Accord de Carthage, c’est-à-dire, les secrétaires généraux des partis politiques et ceux des syndicats, se réuniront prochainement pour mettre les points sur les I. Car, l’UGTT ne signera pas un document où on aura inclus des mesures libérales qui sont en désaccord avec les intérêts des travailleurs et du peuple tunisiens», a-t-il expliqué.
E. B. A.
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