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Jazz à Carthage : Djam «met le feu» à l’Institut français de Tunisie

L’Algérien Djam alias Ahmed Djamil Ghouli, qui animait la 5e soirée du festival Jazz à Carthage, a mis le feu, hier soir, mardi 9 avril 2019, à l’Institut français de Tunisie (IFT), au centre-ville de Tunis.

Artiste inclassable, ce poète et troubadour en dreadlocks est arrivé tout souriant sur scène avec sa guitare, ses influences africaines, son reggae, son chaâbi et son groove si particulier.

Le timbre de sa voix a ce petit quelque chose venu d’ailleurs qui nous transporte tout de suite très loin, au-delà des murs, au-delà des villes, quelque part en pleine nature, où danser est aussi naturel que marcher.

On sent les influences classiques, la musique andalouse, les racines nord-africaines mais au fond, ça nous est égal, on n’a pas envie d’analyser, de décortiquer la fusion des genres, de déchiffrer la rythmique, on veut juste fermer les yeux et laisser son corps chavirer, chalouper dans un pur moment de plaisir musical. C’est ce qu’a d’ailleurs fait le public présent ce soir-là, et où l’on comptait beaucoup d’Algériens et, surtout, d’Algériennes venus soutenir l’enfant du pays.

Djam est un artiste pas tout à fait comme les autres qui a gardé intact en lui l’enfant espiègle qui a la scène pour terrain de jeux, qui défie toutes les règles et sort des sentiers battus avec un style bien à lui qui est de la vitamine C, à haute dose !

Source : communiqué.

Crédits photos : Mehdi Harzallah.

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