Les autorités italiennes viennent de refouler un ressortissant tunisien, âgé de 18 ans, soupçonné d’appartenance djihadiste, de complot d’attentat suicide, de prosélytisme sur Internet et de contribution à la construction de réseaux avec d’autres extrémistes.
C’est ce qu’a rapporté hier, mardi 21 mai 2019, le site ‘‘Business Standard’’ (BS), relayant un communiqué du ministère de l’Intérieur (MI) italien.
Le citoyen tunisien soupçonné, qui est pour l’instant identifié par ses initiales Y. M. et qui était résident de Trévise, ville du nord-est de l’Italie, a été refoulé «pour raisons de sûreté de l’Etat» alors qu’il tentait d’entrer une nouvelle fois en Italie après un de ses nombreux séjours en Tunisie, selon un communiqué du MI italien.
Les services du renseignement italien ont entamé la filature de Y. M. lorsqu’ils ont intercepté des posts sur Facebook où le jeune suspect «exprimait son soutien idéologique au djihad et glorifiait les actes des ‘‘moujahidine’’», indiquent les autorités italiennes.
Y. M. aurait également exprimé le souhait de «se sacrifier au nom de Dieu et de la mosquée Al-Aqsa», et prié qu’Allah lui permette de mener le djihad, selon les enquêteurs, qui ajoutent que le djihadiste présumé entretenait aussi des «liens étroits avec d’autres extrémistes suspects faisant l’objet d’investigations.»
Selon des données obtenues par le ‘‘BS’’, Y. M. est le 39e terroriste islamiste présumé que l’Italie a extradé jusqu’ici en 2019 et le 402e depuis 2015.
Les mêmes sources citées par ‘‘BS’’ indiquent que, pour les années 2015 et 2016, 66 personnes étrangères ont été refoulées d’Italie pour raison d’extrémisme islamiste, 105 en 2017 et 126 en 2018.
Marwan Chahla
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