«Désormais, nous ne sommes concernés par aucune alliance!», a lancé Seifeddine Makhlouf le chef de la coalition islamiste Al-Karama, en qualifiant le communiqué publié, ce soir, vendredi 15 janvier 2021, par le président de l’Assemblée, Rached Ghannouchi, dénonçant la violence commises par des députés de son bloc. «C’est un coup de poignard dans le dos», a-t-il dit.
Intervenant sur Attessia TV, dans le cadre du droit de réponse, Seifeddine Makhlouf, qui était hors de lui, a accusé Rached Ghannouchi d’avoir cédé au chantage des députés du bloc démocratique, en niant l’implication des élus Al-Karama, dans l’agression de leurs collègues.
«Nous ne voterons pas pour les mesures lors de la session de mardi prochain, ni pour le remaniement ministériel. Ce communiqué marque un moment décisif, une rupture dans notre relation avec les autres partis. Fin du sujet», a-t-il encore lancé, en ajoutant : «Personne n’a dénoncé les violences que les députés Al-Karama ont subies. Samia Abbou, Mounira Ayari et Abir Moussi nous ont insultés et nous ont qualifiés de vagabonds mais personnes n’a eu le courage de dire un mot. Quant à Anouar Benchahed, qu’il vérifie comment a-t-il été griffé au visage, mais nous, nous n’avons aucun lien avec tout ça».
Le chef de la coalition islamiste ajoute que le communiqué publié par le président de l’Assemblée a choqué les élus de sa coalition, affirmant qu’il ne se base sur aucune preuve : «Je défie le monde entier de publier une vidéo prouvant l’agression dont ils parlent tous ! Nous dénonçons fermement le communiqué publié par la présidence du parlement».
Seifeddine Makhlouf a ajouté que les membres de sa coalition vont se réunir ce soir pour publier un communiqué sur sa position officielles et définitive.
Y. N.
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