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Un Tunisien libre répond à un vassal appelé Radwan Masmoudi

Radwan Masmoudi et son Morched : faux-semblants, mensonges et trahisons.

Ingérence pour ingérence, celle des Saoudiens et des Émiratis, qui volent au secours d’un peuple frère dans un moment difficile, est sans doute plus supportable et moins nuisible pour la Tunisie que celle des Turcs et Qataris. Surtout que cette aide de pays arabes frères permettra aussi, au passage, aux Tunisiens de se débarrasser une fois pour toute de ceux qui ont causé leur perte : les islamistes du mouvement Ennahdha.

Par Imed Bahri

Radwan Masmoudi a estimé, dans un post publié sur sa page Facebook, hier, dimanche 17 octobre 2021, que «le soutien saoudien, émirati et égyptien à Kais Saied est aussi une ingérence étrangère dans nos affaires intérieures». Le dirigeant du mouvement islamiste Ennahdha, qui appelait les Etats-Unis à réduire sinon couper toute aide à la Tunisie pour obliger le président Kaïs Saïed à revenir sur les «mesures exceptionnelles» annoncées le 25 juillet dernier ayant mis fin à dix ans de pouvoir islamiste caractérisé par la gabegie, la corruption généralisée et la mal-gouvernance, a cru devoir ajouter pour justifier son appel antérieur à l’ingérence étrangère: «Mais il y a une grande différence entre une intervention pour protéger la constitution, l’Etat de droit, la démocratie et les droits de l’homme, et une autre intervention pour renverser la démocratie et nous ramener à la carré de la tyrannie et de la dictature».

Un parti-pris de félon et de traître

Cette analyse du directeur-fondateur du Centre d’étude sur l’islam et la démocratie (CSID), une officine basée à Washington et à Tunis et financée par le département d’État américain (ce n’est pas seulement de l’ingérence c’est de l’instrumentalisation de vassaux dénués de tout honneur), dénote un parti-pris de félon et de traître. Car l’aide financière espérée de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis n’est pas destinée à… Kaïs Saïed, comme semble le penser M. Masmoudi, mais à la Tunisie, un pays au bord de la cessation de paiement et qui ne va pas pouvoir trouver sur le marché international les fonds dont il a besoin pour boucler son budget de l’État, relancer son économie et sortir de l’ornière de la crise où l’a mis une décennie de mal-gouvernance des «Frères musulmans» de M. Masmoudi.

Et à propos d’aide de pays frères et amis, où sont passés les deux milliards de dollars que, selon Rached Ghannouchi, au retour cet été d’une visite secrète à Doha, le Qatar allait prêter à la Tunisie pour l’aider à sortir de la crise ? Où sont passées aussi les deux millions de vaccins anti-Covid que le Qatar devait acheter pour la Tunisie, également promis par le même Ghannouchi au retour du même voyage ? En guise de coup de main amical, Doha a refusé de reporter le remboursement du prêt de 500 millions de dollars que la Tunisie, en grande difficulté financière, a dû rembourser cet été jusqu’au dernier cent.

Souvenons-nous: l’ex-chef de gouvernement Hichem Mechichi s’était rendu en personne à Doha cet été pour quémander ce report, en vain. Il est rentré bredouille, après avoir été humilié et, à travers lui, douze millions de Tunisiens, par Tamim Al-Thani, le maître de Ghannouchi et de sa bande malfaisante.

Les islamistes seraient bien inspirés d’arrêter de mentir et de prendre les Tunisiens pour des idiots ou de compter sur leur amnésie légendaire. Mais nous, nous n’oublions jamais et nous nous ferons toujours un honneur de leur rafraîchir la mémoire.

La démocratie d’opérette des islamistes, les Tunisiens n’en veulent plus

Par ailleurs, parler de «démocratie» en danger en Tunisie, parce que le peuple tunisien rejette les islamistes qui l’ont exploité, pillé, appauvri et réduit à la mendicité internationale, c’est proférer un grossier mensonge.

De cette démocratie d’opérette, faite sur mesure par Ennahdha pour éterniser son emprise sur la vie politique en Tunisie, avec une constitution et une loi électorale taillées sur mesure, les Tunisiens n’en veulent plus. Ils ont définitivement vomi M. Masmoudi et ses «Fères musulmans» vendus et qui veulent vendre leur pays aux États-Unis et à leurs vassaux dans la région, les Turcs et les Qataris.

En guise de conclusion, j’aimerais dire ceci à M. Masmoudi et à sa horde d’islamistes déchaînés contre leur peuple sur les réseaux sociaux : ingérence pour ingérence, celles des Saoudiens et des Émiratis, qui volent au secours d’un peuple frère dans un moment difficile, est sans doute plus supportable. Surtout qu’elle permettra, au passage, aux Tunisiens de se débarrasser une fois pour toute de ceux qui ont causé leur perte.

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