Les directeurs d’écoles et proviseurs de lycées pourraient être révoqués s’ils ne fournissent pas la liste des enseignants grévistes.
C’est ce qu’a déclaré Fathi Khemiri, porte-parole du ministère de l’Education, vendredi 3 mars 2017, sur Cap FM, en précisant qu’il n’est pas acceptable que des directeurs puissent prendre position et ne pas respecter le règlement de leur ministère.
Rappelons que des directeurs n’ont pas fourni la liste des enseignants ayant pris part aux manifestations des 5 janvier et 22 février 2017, suite à la décision du ministère de prélever 3 jours de salaire aux enseignants ayant participé aux grèves.
Fathi Khemiri avait précédemment indiqué que les mouvements de protestation se sont transformés en confrontation entre le ministère et le syndicat, estimant que cela a dépassé le stade des revendications professionnelles et pris une dimension politique, avec notamment la revendication du limogeage du ministre de l’Education Neji Jalloul.
En réaction à la possible révocation des directeurs peu coopératifs, l’UGTT a déclaré, dans un communiqué, que cette décision est despotique et s’apparente à du harcèlement, visant à intimider les enseignants.
Y. N.
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