Le 13 août 2017, le président de la république Béji Caïd Essebsi a annoncé la création de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe).
La commission, créée en vertu de l’ordre présidentiel n° 111 de 2017 du 13 août 2017 et présidée par l’avocate Bochra Bel Haj Hamida, est composée de neuf membres: l’universitaire tunisien Abdelmajid Charfi, l’universitaire et spécialiste en droit public Salwa Hamrouni, le Dr. en anthropologie et expert en stratégie et en plaidoyer Kerim Bouzouita, le professeur et expert en droit constitutionnel Slim Laghmani, la professeure à l’université de la Zitouna lqbal Gharbi, l’écrivain tunisien Slaheddine Jourchi, la productrice de cinéma Dora Bouchoucha et le magistrat Malek Ghazouani.
Opérationnelle dès le premier jour, la commission est chargée de contribuer à l’état des libertés individuelles et de l’égalité en Tunisie à travers la préparation d’un projet de réforme conformément aux impératifs de à la Constitution tunisienne de 2014 et des standards internationaux des droits humains.
Dans un premier temps, la Commission a établi une liste de textes juridiques qui portent atteinte à la liberté individuelle et/ou à l’égalité et a examiné les propositions possibles pour mettre ces lois en conformité avec la Constitution et avec les obligations internationales de la république tunisienne.
D’autre part, la Commission a adopté une méthodologie participative afin de lui permettre d’enrichir son travail et, dans ce contexte, les membres de la Commission étaient à l’écoute des partis politiques représentés à l’Assemblée, des représentant du peuple, des organisations de la société civile, des universitaires spécialisés dans plusieurs disciplines (sociologues, savants de l’Université Zitouna, etc.).
Dans le cadre du suivi de l’avancement des travaux de la Colibe, le président Caïd Essebsi a reçu, le mardi 2 janvier 2018, au Palais de Carthage, certains de ses membres. Le président a souligné l’importance d’assurer l’égalité entre les sexes, ajoutant que la liberté des femmes est une question très importante et constitue un critère d’évaluation des progrès des peuples et des nations.
«Il est important d’inclure l’opinion publique, les organisations et associations spécialisées et les individus concernés par la question des libertés individuelles et de l’égalité et voir toutes leurs propositions et observations et ce jusqu’à la fin de ses travaux», indique la Colibe dans un communiqué publié à l’issue de la rencontre avec le chef de l’Etat.
Source: communiqué.
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