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La Tunisie menacée par les syndicalistes véreux et les politiques corrompus

La paix civile en Tunisie est menacée par des pyromanes qui cherchent à mettre le feu au pays, en s’alliant à des syndicalistes véreux, des irresponsables politiques, des barons de la corruption et des évadés fiscaux, qui veulent échapper à la justice en faisant tomber le gouvernement par tous les moyens.

Par Ridha Kéfi

C’est en invoquant démagogiquement la figure de son fondateur Farhat Hached que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) continue d’appeler ses membres à la mobilisation générale pour assurer la réussite de la grève générale de la fonction publique fixée au samedi 17 janvier 2019.

Cette grève a été décidée pour protester contre le refus du gouvernement d’accorder à ces chers dirigeants syndicaux la hausse des salaires qu’ils «exigent» et cherchent à «imposer», au mépris des équilibres des finances publiques et au risque d’amputer gravement le budget de l’Etat consacré à l’investissement, déjà très faible et en-deçà des besoins.

En d’autres termes, ils veulent une forte augmentation des salaires pour se remplir les poches même si cela doit se faire aux dépens des dépenses d’éducation, de santé, d’équipement et de développement des régions. À les entendre, les pauvres, les chômeurs et les régions déshéritées peuvent encore attendre, l’urgence aujourd’hui est de graisser la patte de ces ronds de cuir égoïstes et insatiables, et qui se soucient de la paix civile dans le pays comme de leur première paire de chaussettes.

La seconde mort de Farhat Hached

La forte hausse des salaires que ces irresponsables demandent se traduira, forcément, par moins d’école, moins de santé, moins d’équipements, moins de développement régional, moins de tout. Autant dire aussi qu’elle se traduira par des écoles plus délabrées et des hôpitaux disposant de moins de moyens pour soigner les malades. Mais aussi par plus d’inflation, plus d’endettement et plus de dépendance de l’extérieur. Bref, cette hausse exorbitante exigée accélérera la banqueroute d’une Tunisie, déjà dans le rouge et que Farhat Hached avait sacrifié sa vie pour la voir libre et prospère.

Ces chers syndicalistes, illettrés, aveugles et irresponsables, conduits par l’inénarrable Noureddine Taboubi, un forcené qui rêve d’être calife à la place du calife, sont en train d’assassiner une seconde fois Farhat Hached, de salir sa mémoire, et, ce faisant, de creuser la tombe du syndicalisme en général, que beaucoup de Tunisiens commencent déjà à abhorrer et à vomir.

Vociférant et hystériques, leurs communiqués officiels, leurs discours et leurs déclarations aux médias sont marqués du sceau de la démagogie, de l’infantilisation, de la manipulation et de l’instrumentalisation des masses. Or, les Tunisiens informés savent que, sous couvert de défendre les intérêts des salariés, ce sont leurs propres intérêts qu’ils cherchent à préserver, notamment les privilèges indûment accordés à leurs proches et à leurs enfants dans les entreprises publiques, tel le fils de Noureddine Taboubi, un incompétent notoire, sans diplôme ni qualification, disposant d’un poste fixe et d’un bureau directorial à la société publique SNDP-AGIL, parmi les rares entreprises publiques qui se portent bien.

Il n’est pas difficile aujourd’hui de comprendre pourquoi cette smala est opposée à toute privatisation d’entreprises publiques, même celles en quasi-faillite. Elle veut continuer à dépecer ces entreprises déjà presque au chapitre de la mort.

Chez lui à Béja, Noureddine Taboubi se lance dans un meeting électoral

Des pyromanes qui cherchent à mettre le feu au pays

On est décidément en face d’agitateurs dangereux et de pyromanes qui cherchent à mettre le feu au pays, en s’alliant à des irresponsables politiques, des barons de la corruption et des évadés fiscaux, qui, pour fuir la justice, cherchent à faire tomber le gouvernement par tous les moyens. Et notamment par les campagnes de diffamation, la désinformation crasse, les gros mensonges (n’est-ce pas Nessma et Tounesna ?) et les appels à l’insurrection générale. Car seule une Tunisie exsangue et à genoux convient à la poursuite de leurs pratiques mafieuse et trafics en tous genres !

Ces gens sont très dangereux et ne reculeront devant aucune manœuvre pour essayer de déstabiliser le pays, y provoquer de gros désordres et empêcher ainsi la tenue d’élections législatives et présidentielles à la fin de cette année. C’est l’un des objectifs visés par des pans entiers de la classe «politichienne». Aussi faut-il rester vigilant pour les démasquer, contrer leurs magouilles et faire front pour les empêcher de nuire davantage au pays en faisant feu de tout bois.

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