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Néji Jalloul : «Ma grande bataille : sauver Nidaa Tounes»

Dans la déclaration suivante accordée à Kapitalis, Neji Jalloul, ancien ministre de l’Education et actuel directeur général de l’Institut tunisien des études stratégique (Ites), annonce qu’il s’est porté officiellement candidat à la haute instance de Nidaa Tounes.

Nidaa Tounes est en difficulté, mais cette difficulté pourrait, si l’on s’y prend bien, constituer le déclic qui nous fera enfin comprendre la gravité de la situation, nous en indigner et refuser de nous y soumettre. Je suis certain que les divisions et les ébranlements conduiront peu à peu à une situation d’équilibre qui servira de base à une reconstruction. Il faudra pour cela qu’à la résignation succède la résistance. J’ai l’habitude de positiver.

Je suis conscient que la situation est tellement dramatique qu’il faut parer à tout au plus vite, ouvrir des brèches sur tous les fronts à la fois et aborder sciemment tous les terrains de la réforme au sein de Nidaa Tounes.

Cette réalité impose un changement de cap, et c’est pour cela justement que je me suis porté candidat au congrès prochain.

Il m’appartient, en tant que membre fondateur de ce grand parti, de prendre mes responsabilités comme autant de défis… et je crois avoir l’élan vital pour y parvenir, la volonté d’affronter les difficultés et de les vaincre, et la conviction que notre parti et ses adhérents en valent la peine.

Il faut avouer que les dirigeants du parti ont raté le pilotage de crises sous les premiers coups de la tempête ! Plus grave encore, la plupart d’entre eux ont trouvé, sous cette grêle, le temps et l’opportunité de se fourrer la tête dans le sable. Alors que, dans cette situation chaotique, notre parti a besoin de dirigeants vigoureux mais aussi constructifs, qui proposent, contribuent et innovent.

Je suis prêt à couvrir l’ensemble du champ, mener une politique qui puisse et sache répondre aux attentes de la grande majorité de nos adhérents. Une politique issue d’un programme économique et social, qui redistribue, mais qui ne manque pas d’inciter à innover et produire, dans une alliance de l’équité et de l’efficacité, laquelle alliance, conceptuelle, en engendre une autre, non pas politique avec un parti religieux cette fois-ci, mais une alliance des couches moyennes et de celles qui, aujourd’hui, nourrissent la longue bousculade des exclus du système.

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