Pendant trois jours, le public indien découvrira, à travers les travaux de six réalisateurs tunisiens, quelques illustrations de ce que la scène cinématographique a pu enfanter au lendemain du 14 janvier 2011.
C’est “Porto Farina” (2019) d’Ibrahim Letaïef qui a inauguré hier, samedi 22 juin 2019, les Journées du film tunisien, au Hall du Conseil des sports de la ville de Khozhikode, de l’Etat du Kerala, ouest de l’Inde. Ce 3e long-métrage du réalisateur Ibrahim Letaïef, une satire de la société tunisienne, évoque les nouvelles aspirations du peuple tunisien, notamment les attentes des femmes, et le changement de paradigme de l’attitude envers les femmes au lendemain de la Révolution.
Cet événement culturel, co-organisé l’Ashwini Film Society et la Bankmen’s Film Society en association avec l’ambassade de Tunisie à New Delhi et la Fédération indienne des ciné-clubs, présente six longs-métrages tunisiens, tous réalisés au lendemain de la Révolution et tous illustrant les transformations sociales que notre pays a connues en cette courte période de temps. Ces films sont présentés en arabe dialectal tunisien avec sous-titres anglais.
Samedi également, “Mustafa Z” (2018) de Nidhal Chatta a été projeté. Ce long-métrage retrace les 24 heures de la vie d’un Tunisien ordinaire, Mustafa, «en prise avec l’absurdité du système.»
“El Ziara” (2015) du réalisateur Nawfel Saheb-Ettabaa et “Un parfum de printemps” (2016) de Férid Boughedir seront projetés aujourd’hui, dimanche 23 juin. Et demain, lundi 24 juin, les cinéphiles indiens découvriront “Vagues brisées” (2016), le 1er long-métrage d’Habib Mestiri, et “Whispering Sands” (Sables chuchotants) (2016) de Nacer Khemir.
Marwan Chahla
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