«Une danseuse tunisienne candidate à la présidence veut interdire le hijab». Tel est l’intitulé de l’article publié le 7 août 2019 par « Gulf News », un journal des Emirats arabes Unis, consacré à la candidature de la très controversée artiste Nermine Sfar à la présidentielle de 2019 en Tunisie.
Selon « Gulf News », la danseuse tunisienne Nermine Sfar a annoncé son intention de se présenter à la présidence, en annonçant un programme électoral controversé pour ce scrutin qui doit se dérouler le 15 septembre prochain.
L’artiste de 21 ans connue pour ses apparitions médiatiques très osées, a déclaré qu’elle avait recueilli plus de 35.000 signatures d’électeurs, 3 fois plus que le nombre de signatures requises pour une candidature éligible à la présidentielle, selon les médias tunisiens.
Dans son programme, Nermine a promis d’interdire le hijab des femmes musulmanes, et de rendre obligatoire le vêtement traditionnel tunisien.
Elle compte également imposer une amende à tout homme tunisien qui ne tient pas sa promesse d’épouser la fille qu’il a fréquentée.
La danseuse-chanteuse a également promis que si elle était élue présidente, elle proposerait un projet de loi accordant aux femmes les 2/3 de l’héritage, l’autre tiers étant réservé aux hommes.
Elle aurait aussi déclaré que sa candidature à la présidence répondait à la demande de ses fans.
« Gulf News » conclut que l’an dernier, Nermine avait fait sensation, après être apparue sur des images célébrant le Jour de la République tunisienne vêtue d’un bikini, et portant le drapeau national.
Amina Mkada (avec Gulf News).
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