Le Forum de l’Académie Politique (FOAP) et la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) organisent le 5e colloque international sous le thème : «Méditerranée : réalités, enjeux et perspectives», les 25 et 26 octobre 2019, au Residence Hotel à Gammarth.
La Méditerranée, comme l’a affirmé Fernand Braudel, est «mille choses à la fois. Non pas un paysage, mais d’innombrables paysages. Non pas une mer, mais une succession de mers. Non pas une civilisation, mais plusieurs civilisations.»
C’est seulement en 1757 que le substantif Méditerranée apparaît sur une carte. Cette mer est une constellation de vingt deux pays riverains formant une mosaïque de peuples avec leurs langues, leurs dialectes, leurs traditions, leurs régimes politiques et leurs évolutions.
Par ailleurs, la Méditerranée est un enjeu à la fois géopolitique et géoéconomique attendu que dans un monde global, elle est une interface stratégique entre l’Europe et l’Afrique. Au sud comme au nord, l’intégration méditerranéenne est un facteur de sortie de crise ainsi qu’une formulation d’un nouveau modèle de croissance.
La Méditerranée est aussi un projet de coopération renforcée avec l’UE qui a été initié par la Déclaration de Barcelone en 1995. C’est le 20 décembre 2007 que les chefs d’Etat espagnol, français et italien ont lancé l’appel de Rome pour une Méditerranée, plaidant pour la constitution d’une union ayant pour vocation de «réunir l’Europe et l’Afrique autour des pays riverains de la Méditerranée» et d’instituer entre eux, sur un pied d’égalité, un partenariat reposant sur quatre piliers à savoir la croissance économique, l’environnement et le développement durable, le dialogue des cultures et la sécurité.
Il reste alors à se demander quelle est la place de la Méditerranée dans les mutations stratégiques actuelles.
Parmi les intervenants, on annonce, autour de Hayet Doghri, présidente du FOAM et Dr. Holger Dix, représentant résident de la KAS Tunisie; Khemaies Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères; Dr. Hatem Ben Salem, ministre de l’éducation nationale; Habib Ben Yahia, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe; Faïza Kefi, ancien ambassadeur, ancienne présidente de la Cour des comptes, présidente du Comité technique du dialogue sociétal sur la santé; Dr. Mohamed-El Aziz Ben Achour, historien, ancien directeur de l’Institut supérieur d’histoire de la Tunisie contemporaine, ancien directeur général de l’Alecso, et ancien ministre de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine ; Odile Moreau, maître de conférences habilité à diriger des recherches, Université Paul Valéry Montpellier 3; Jonas Bakoubayi Billy, archiviste-paléographe, documentaliste, bibliothécaire, germaniste, historien, chercheur associé à l’Université de La Manouba, enseignant à l’Institut des sciences politiques et de l’histoire de l’Université des Sciences de l’Éducation de Fribourg-en-Brisgau; Pr. Zeïneb Ben Ammar Mamlouk, directrice fondatrice de l’ESSECT, ancienne présidente de l’Université de Tunis El Manar, membre du conseil scientifique du FOAP ; Ahmed Ben Mustapha, ancien ambassadeur, chercheur en histoire économique; Mohamed Adel Smaoui, ambassadeur; Abbès Jallali, consultant, Belgacem Rabhi, directeur du Foyer universitaire Ibn Mandhour-Gafsa; Azouz Rebai, secrétaire général et membre du conseil scientifique du FOAP, Abderrazak Krimi, Conseil tunisien pour les réfugiés; Dr. Mehdi Rais, expert en Relations internationales et coordinateur de la fondation Konrad Adenauer Maroc, Sadok Ben Ammar, consultant, auteur de ‘‘One Message’’ ; Oualid Gadhoum, maître de conférences agrégé, expert auprès du PNUD ; Nesrin Singil, Research Assistant at İstanbul University, Department of International Law ; Leila Belkhiria Jaber, présidente de la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprises (CNFCE) ; Abbès Mohsen, président de l’Amicale des Gouverneurs, ancien Gouverneur–président du District de Tunis, ancien maire de Tunis, ancien ambassadeur, membre du conseil scientifique du FOAP; Pr. Ridha Tlili, directeur de la Fondation Ahmed Tlili pour la Culture démocratique; Dr. Nuri Yesilyurt, Director Ankara University, Center for Middle Eastern Studies, Ankara, Turkey ; Taoufik Ayadi, ancien capitaine de vaisseau major du MDN, consultant et formateur indépendant dans les domaines de la géopolitique, de la stratégie, de la planification et des affaires maritimes; Pr. Mahmoud Zani, professeur de droit public, directeur du Centre de droit international et européen de Tunis (CDIE) ; Mohamed Nadir Aziza, président du Programme MED; Pr. Adel Ben Youssef, professeur d’enseignement supérieur en histoire contemporaine, Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Sousse/Université de Sousse ; Michele Capasso, fondateur de la Fondazione Mediterraneo : Réseau euroméditerranéen pour le dialogue entre les sociétés et les cultures ; Abdelli Mohamed Amorkane, chef de projet Jeunesse et créativité pour la paix, Comité international pour le développement des peuples, Algérie ; Dr. Amel Mallek Tarifa, maître-assistante en management, ESSECT-Université de Tunis, membre du conseil scientifique du FOAP.
I. B.
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