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Tunisie : Le bloc national réaffirme son soutien aux institutions sécuritaire et militaire

Hichem Mechichi et Hatem Mliki.

Le bloc national condamne avec fermeté le comportement du président du bloc Al-Karama, Seifeddine Makhlouf, envers les agents de la garde présidentielle, vendredi, à l’Assemblée, tout en réaffirmant son soutien aux institutions sécuritaire et militaire et en appelant à ne pas les mêler aux conflits politiques.

Le président du bloc national, Hatem Mliki a rendu visite, aujourd’hui, samedi 11 juillet 2020, au ministre de l’Intérieur, Hichem Mechichi, pour exprimer sa solidarité avec l’institution sécuritaire et soutenir les efforts des forces armées.

Hatem Mliki a appelé à ne pas mêler cette institution aux conflits politiques ainsi qu’à consolider sa neutralité et son indépendance.

Hier, le bloc national avait aussi publié un communiqué appelant toutes les parties à respecter le rôle de l’institution sécuritaire, et a également condamné avec fermeté le comportement du président du bloc Al-Karama, Seifeddine Makhlouf, envers les agents de la garde présidentielle, qu’il a verbalement agressés, après qu’ils aient refusé à l’un de ses invité, fiché S17 (suspicion de lien avec l’extrémisme religieux), d’accéder au parlement.

D’autre part, le bloc national a également rappelé le rôle historique de l’institution militaire et ses multiples sacrifices dans la lutte contre les groupes terroristes et sa défense de la patrie, tout en demandant aux organisations civiles de préserver les acquis de l’Etat.

Le groupe parlementaire a aussi réaffirmé son soutien à la contestation pacifique, en appelant les Tunisiens à manifester sans violence, et ce en référence aux heurts enregistrés, depuis 3 jours, à Remada, entre des militaires et des jeunes de cette ville située à Tataouine.

Ces derniers ont protesté contre le décès, mardi dernier, d’un jeune de la ville, contrebandier de son état, tué par balles dans une zone militaire fermée, située près des frontières tuniso-libyennes, après avoir refusé d’obtempérer aux ordres d’une patrouille militaire.

Les protestataires, qui s’en prennent aux soldats déployés dans la zone tampon et les accusent d’abus, ont fermé les routes avec des pneus en feu, avant de manifester devant la caserne et de caillasser les militaires.

Y. N.

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