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Députés agressés à l’Assemblée : Saïed adresse «un avertissement à ceux qui veulent faire tomber l’État»

Le président de la république, Kaïs Saïed, a reçu ce lundi 7 décembre 2020, plusieurs députés, notamment ceux agressés ce matin, par des élus du bloc islamiste Al-Karama, à l’instar d’Amel Saïdi, Anouar Benchahed, et Samia Abbou, qui étaient accompagnés de leurs collègues Abderrazak Aouidat, Leila Haddad, Mohamed Ammar, Mounira Ayari et Najmeddine Ben Salem.

Kaïs Saïed, qui a réaffirmé son rejet de toute forme de violence, a indiqué dans ce sens, que la Tunisie est au dessus de tous les partis, tout en adressant «un avertissement à ceux qui veulent faire tomber l’État» et en s’engageant à tout mettre en œuvre pour que le pays et ses institutions ne s’effondrent pas.

«Je respecte la loi et la constitution mais nous ne tolérerons pas les tentatives de certaines parties qui cherchent à faire tomber l’État. Ceux qui pensent qu’en s’alliant avec les traîtres et les criminels, ils pourront toucher à la nation, doivent savoir que nous répondront, en respect de la loi, et qu’ils paieront le prix à payer. Ils devront assumer !» a-t-il dit, en ajoutant : «Je ne laisserai personne m’empêcher de protéger mon pays, peu importe ce que cela me coûtera. Je suis à la tête de l’État et j’assumerai cette mission».

Kaïs Saïed, qui a évoqué des forces anti-révolutionnaires qui depuis 2011 œuvrent à faire échouer les demandes des Tunisiens et souhaitent faire tomber la Tunisie, dit-il, a rappelé que la loi est au dessus de tous, que la Tunisie est au dessus de tous les partis, et que l’intérêt suprême de la patrie est au dessus de toutes les considérations.

«Je refuse la violence dans la rue alors comment puis-je la tolérer au sein des institutions de l’Etat ? Je ne laisserai personnes porter atteinte à la sécurité du pays ! Je répète, ceci est une mise en garde, je respecte la loi et la constitution, mais je détiens les prérogatives constitutionnelles pour protéger la Tunisie», a-t-il prévenu, avant de conclure : «Je protégerai ma nation, peu importe ce que cela me coûtera».

Y. N.

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