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«Wallah We Can» : Avec ses panneaux photovoltaïques, l’internat de Makthar couvrira les besoins énergétiques de 3 écoles

Ph. Pierre Gassin.

«L’internat de Makthar produit désormais sa propre énergie et couvrira, dès la prochaine rentrée scolaire les besoins énergétiques de 3 autres écoles, isolées, dans sa zone géographique», annonce Lotfi Hamadi, fondateur de l’Association Wallah We Can.

Lotfi Hamadi précise qu’après 4 ans, 140 panneaux photovoltaïques ont été installés à l’internat pilote de Wallah We Can, qui a atteint son premier objectif : devenir autonome énergétiquement, s’est-il réjouit, en ajoutant qu’il fallait maintenant réduire la consommation d’énergie et optimiser la production pour augmenter la marge production-consommation.

«Ce projet lancé il y a presque 5 ans va encore prendre 5 ans! Cinq ans pour pérenniser et modéliser le projet pilote. Encore 5 ans pour développer des solutions techniques avec les ingénieurs du Ministère de l’Éducation, juridiques avec le Ministère de l’Energie. Mais surtout des solutions humaines! Parce que le problème de la Tunisie ce n’est pas de trouver des solutions techniques, de les financer mais de s’assurer que les principaux concernés, le personnel et les principaux bénéficiaires les élèves et leurs familles s’impliquent, entretiennent, respectent, développent ce qui leur ai mis à disposition», a encore écrit le fondateur de l’Association en évoquant 5 ans marquées par une «longue histoire de sabotages, d’échecs, de résignation de certains, de manque de constance d’autres, de promesses non tenues d’institutions, de sponsors, de dégradation, d’arnaques, de perte de temps, d’énergie»…

Lotfi Hamadi qui s’est également réjouit de la présence d’un petit noyau composé de personnes engagées et déterminées à atteindre les objectifs, faisant fi de leurs obligations personnelles et professionnelles, et qui sont conscientes que pour sortir le pays de la situation de crise, «il ne faut pas rester confortablement installés à parler sans agir, à se plaindre sans nous battre, à commencer sans finir».

«Ce noyau qui a compris que l’engagement est un contrat moral et qu’un contrat moral oblige à un devoir de résultat moral», a-t-il encore dit en remerciant les donateurs, les fonctionnaires du Ministère de l’Education et de l’Energie, à un ami de la BEI, et tout ceux qui l’ont accompagné dans «ce projet fou».

Y. N.

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