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Après le discours de Saïed, Ridha Belhadj panique

Ridha Belhadj affectionne la compagnie des gens sulfureux : ici avec Hafedh Caïd Essebsi, en fuite à l’étranger depuis le décès de son père en juillet 2019.

Ridha Belhadj, frère de Taoufik Belhadj, administrateur judiciaire de la Banque franco-tunisienne (BFT) entre 1989 et 1998, les années de tous les abus ayant conduit à la faillite de cet établissement, et qui s’occupera lui-même de ce dossier quand il dirigera le cabinet du président Béji Caïd Essebsi, entre janvier 2015 et février 2016, est, sans surprise, parmi les principaux détracteurs du président de la république Kaïs Saïed qui n’appartient pas aux réseaux affairistes.

Après le discours prononcé par Saïed hier, dimanche 18 avril 2021, à l’occasion de la célébration du 65e anniversaire de la création des forces de sécurité intérieures, Ridha Belhadj, actuel directeur exécutif du parti Amal, n’a pas dérogé à la règle et a été l’un des premiers à réagir en accusant Saïed de violation de la Constitution soi-disant parce qu’il s’en ai pris à la loi de 2015 sur l’attribution des compétence entre les deux têtes de l’exécutif; mais le gens avertis ont compris que ce n’était qu’un énième prétexte pour attaquer Saïed et qu’en réalité, le frère de Taoufik Belhadj, a une peur bleue que le dossier explosif de la BFT ne soit sérieusement ouvert car c’est le plus grand scandale politico-financier de la Tunisie indépendante qui dure depuis 40 ans et qui risque de coûter cher, très cher, aux caisses de l’Etat, et donc aux contribuables que nous sommes tous, après l’annonce prochaine du verdict du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), chargé d’arbitrer cette affaire opposant le fonds d’investissement néerlandais ABCI à l’Etat tunisien, et qui a déjà coûté à ce dernier, en frais d’avocats, la bagatelle de 250.000 dinars tunisiens (DT).

Post Facebook de Ridha Belhadj.

En 2011, «BCE (alors chef de gouvernement, Ndlr) donne instruction à ses collaborateurs de ‘‘régler le problème’’. Le dossier atterrit entre les mains de Ridha Belhaj, secrétaire général du gouvernement (ce fidèle de BCE deviendra, en décembre 2014, directeur du cabinet présidentiel, avant de tomber en disgrâce, fin janvier 2016). Un petit détail qui a son importance : Ridha Belhadj est le frère cadet de Taoufik Belhadj, administrateur judiciaire de la BFT pendant neuf ans, de 1989 à 1998, et qui passe pour l’un des principaux instigateurs de la cabale judiciaire contre Abdelmajid Bouden», directeur d’ABCI, rappelait ‘‘Jeune Afrique’’ dans un article publié le 30 juin 2016 intitulé ‘‘Enquête : la Banque franco-tunisienne et les quarante voleurs’’.

I. B.

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