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Où en est notre diplomatie dans l’impératif soutien à l’international de Saied?

Mais où est passé le chef de la diplomatie tunisienne Othman Jerandi ?

A l’heure où le peuple tunisien s’est spontanément rassemblé autour du président de la république Kais Saied pour le soutenir dans son action de salubrité publique contre les dérives des islamistes, on ne peut s’empêcher de trouver assourdissant le silence de notre ministère des Affaires étrangères et du service de presse de la présidence! Pourquoi ce silence et cette inertie? Pourquoi notre ambassade à Washington a-t-elle reçu des instructions «verbales» de ne pas bouger?

Par Sémia Zouari *

Les Tunisiens sont sortis spontanément dans les rues de tout le pays, le 25 juillet, pour acclamer Kaïs Saïed et le soutenir dans sa courageuse lutte contre la mafia islamo-affairiste qui a pris possession de notre pays, l’a ruiné et saigné à blanc, instauré une nouvelle dictature, pire que les précédentes, falsifié les élections, accaparé indûment tous les pouvoirs, persécuté ignominieusement ses opposants en leur concoctant des dossiers de malversations, instrumentalisé le terrorisme pour imposer de continuels rounds de «dialogue politique» destinés à maintenir au pouvoir une secte islamo-fasciste honnie des Tunisiens!

Le silence de la diplomatie tunisienne face à l’activisme de la machine de propagande islamiste

A voir se démener et se déployer tous azimuts la facho-sphère islamiste et ses satellites opportunistes pour rallier à elle les responsables américains et européens, se positionner en victime et s’autoproclamer étendard de notre processus démocratique, on ne peut que s’exaspérer de l’incompréhension de certains de nos partenaires et surtout de l’inertie de notre diplomatie qui devrait se déployer sur tous les fronts pour défendre le bien-fondé de la démarche de Kaïs Saïed et expliquer la légitimité populaire éclatante qui la sous-tend.

Dans une démocratie qui se respecte, un ministre des Affaires étrangères (MAE) responsable et engagé n’hésite pas à prendre une position personnelle tranchée. Monter au créneau pour défendre son président, pour actionner les lobbies, publier des tribunes d’opinion dans les médias internationaux (Washington Post, New York Times, Le Monde, Herald Tribune, The Economist...).

S’il n’est pas d’accord avec son président, il doit démissionner avec panache et laisser à d’autres le soin de défendre notre pays et son président. Le MAE est rempli de jeunes compétences capables de relever tous les défis car c’est l’avenir de leur génération qui est en péril et la Tunisie telle que nous la concocte la secte des Frères musulmans n’a pas d’avenir ni d’espoir dans son environnement géostratégique euro méditerranéen.

A voir nos responsables et surtout nos journalistes planqués dans des positions d’expectative, on ne peut s’empêcher de déplorer leur manque de courage politique et d’engagement, leur faible personnalité, leur peur devant la véritable dictature et ses persécutions perverses; celle des islamistes.

Les véritables putschistes sont les islamistes et leurs alliés corrompus

A ce propos, la position sans équivoque de nos voisins algérien et marocain est à saluer et leurs émissaires du calibre des MAE Ramtane Lamamra et Nasser Bourita constituent un soutien solide qui fait chaud au cœur de tous les Tunisiens patriotes.

A cet égard, nos partenaires et amis américains, qui sont nos alliés stratégiques de toujours, doivent être informés de ce que les véritables putschistes sont les islamistes, ceux là mêmes qui ont manqué leur coup d’Etat contre notre président Kais Saied, démocratiquement élu par une jeunesse apolitique et engagée.

Du temps de Béji Caïd Essebsi comme de celui de Kaïd Saïed, les islamistes ont fait preuve de perversion, ils ont toujours incité les présidents de gouvernement à damner le pion au président de la république en instrumentalisant une campagne perfide de dénigrement de ses capacités physiques et intellectuelles alors que c’est bien leur Gourou Bac moins trois, tremblotant et obsédé par ses nostalgies terroristes qui n’est pas digne de la Tunisie, qui doit prendre sa retraite, après tout le mal qu’il nous a fait.

Edifier l’opinion publique mondiale sur les enjeux du changement en Tunisie

Je persiste à le dire: pourquoi ne pas dénoncer clairement les islamistes et édifier l’opinion publique mondiale, preuves à l’appui, sur la tentative de coup d’Etat qu’ils ont tramée contre Kaïd Saïed. Ils n’ont cessé de fomenter la sédition politique et religieuse dans notre pays? Ils sont impliqués dans les assassinats politiques, le terrorisme, la contrebande, l’immigration illégale, les trafics de drogue et d’armes, les détournements des fonds publics, la gestion désastreuse de la crise Covid-19, les spéculations mafieuses qui ont appauvri les Tunisiens, le sabordage de notre économie méthodiquement coulée pour favoriser les privatisations convoitées par Qatar and Co (les phosphates, les hydrocarbures, les terres domaniales agricoles, les grandes entreprises telles que Tunisair, la Steg…).

Le processus démocratique confisqué par une mafia islamo-affairiste

Aujourd’hui, la Tunisie est à un point crucial de son histoire et le peuple tunisien a spontanément et massivement accordé sa légitimité populaire à un président intègre et courageux face à une mafia islamo-affairiste arrivée au pouvoir via la falsification des élections et la confiscation de la révolution et du processus démocratique.

Pas de légitimité pour ceux qui ont perverti le processus démocratique. Toute la légitimité à Kaïs Saïed. C’est le peuple tunisien qui l’a décidé vox populi vox dei!

* Diplomate.

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