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Ennahdha mobilise ses relais aux Etats-Unis contre la Tunisie

Sous l’influence des lobbyistes islamistes à Washington, la sénatrice démocrate Ilhan Omar, appelle les États-Unis à suspendre les aides américaines à la Tunisie.

Pour contrecarrer le coup de maître du président de la république Kaïs Saïed, qui a mis KO le mouvement Ennahdha en recourant à un article de «leur» Constitution, les islamistes activent leur lobbying à Washington, via les réseaux des Frères musulmans et les boîtes de communication politique payées des millions de dollars par an, notamment la célèbre agence Burson-Marsteller.

Par Imed Bahri

D’où vient l’argent dépensé par Ennahdha pour ses activités de propagande à l’étranger et qui paye ? Et que fait l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), chargée de contrôler la légalité des opérations électorales ? Et qui va réveiller la justice tunisienne qui dort d’un sommeil profond face aux abus du mouvement Ennahdha et à ses innombrables infractions à la loi électorale, laquelle plafonne les dépenses électorales et interdit le recours aux financements extérieurs ? Ne faut-il pas nettoyer les écuries d’Augias, tant qu’il est encore temps et une fois pour toute, pour sauver la démocratie tunisienne dévoyée et détournée par les corrompus ? Une démocratie d’opérette, qui remplit l’Assemblée de repris de justice, de contrebandiers et de terroristes !

Sionistes et islamistes, même combat contre le monde arabe

Résultat de l’activisme islamiste aux Etats-Unis, la vague d’indignation des idiots (utiles ou intéressés ou grassement payés) face à ce qu’ils appellent le «coup d’Etat du président Saïed», bat son plein via les médias et les lobbys politiques, y compris le lobby sioniste qui a souvent roulé pour les Frères musulmans aux Etats-Unis. Et pour cause : Israël et les Etats-Unis ont toujours cherché, en soutenant l’islam politique un peu partout dans la région, à détruire les pays arabes, à y provoquer des violences et des guerres civiles.

Depuis que cette stratégie américano-israélienne a été mise en route, lors de la première guerre contre l’Irak, en 1991, le monde arabe est en proie à des guerres sanglantes et Israël se porte comme un charme et a même réussi à nouer des relations (et pas seulement diplomatiques) avec plusieurs pays arabes.

Dans ce contexte, Ilhan Omar, membre démocrate de la Chambre des représentants des États-Unis, a, hier, mardi 27 juillet 2021, appelé les États-Unis à suspendre les aides américaines à la Tunisie si Kaïs Saïed ne fait pas marche arrière (voir son post en illustration de cet article). Le fait que Kaïs Saïed ait exprimé des positions anti-sionistes et pro-palestiniennes n’est sans doute pas étranger à cette levée de bouclier contre lui dans certains cercles politiques à Washington, Londres et Paris.

Par ailleurs, et quand on connaît les liens entre Ilhan Omar et le chef propagandiste d’Ennahdha aux Etats-Unis, Radwan Masmoudi,directeur du Centre d’études sur l’islam et la démocratie, basé à Washington et financé par le Département d’Etat américain, on a encore une fois la preuve que les islamistes se soucient comme d’une guigne des intérêts de la Tunisie, ce qui compte à leurs yeux ce sont les intérêts exclusifs de leur mouvement. Aussi manœuvrent-ils aujourd’hui pour amener les puissances occidentales à couper leurs aides à la Tunisie. Les Tunisiens, qui souffrent déjà assez du désastre provoqué par les islamistes dans le pays depis 2011, apprécieront. Ils ont encore une fois la preuve que ces corrompus notoires, prêts à vendre père, mère et patrie, sont des traîtres.

L’étrange immobilisme de la diplomatie tunisienne

«Y a pas quelqu’un pour leur dire qu’il n’y a pas de démocratie avec une corruption endémique et que la démocratie est invoquée comme un faux prétexte et un alibi ?», s’interroge le juriste Chedly Mamoghli, à propos des «idiots utiles» au sein de la galaxie médiatico-politique occidentale, dans un post Facebook, où il déplore l’immobilisme presque complice de la diplomatie tunisienne, inactive et amorphe face à l’agitation des éléments hostiles à l’Etat tunisien. Il ajoute, en démasquant la stratégie des dirigeants d’Ennahdha: «En réalité, les menteurs qui crient au coup d’Etat sont les corrompus qui ont peur de rendre des comptes. Ils ne vont pas reconnaître qu’ils sont des corrompus donc ils disent que la démocratie est en danger et qu’il y a un coup d’Etat.»

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