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Décès de Moncef Dhambri : La presse tunisienne perd l’un de ses valeureux chevaliers

C’est avec une immense douleur que l’équipe de Kapitalis a appris le décès, ce matin, lundi 4 avril 2022, de l’un de ses membres, Moncef Dhambri.

Pour les jeunes journalistes de l’équipe de Kapitalis, Moncef Dhambri était plus qu’un simple collègue : c’était un père, un grand frère et, surtout, un ami affectueux et attentionné, qui avait toujours le bon mot pour détendre l’atmosphère quand elle se crispe et faire régner une ambiance fraternelle et amicale.

Sa gentillesse était désarmante et sa bonne humeur contagieuse, et ses interventions dans les discussions, souvent animées dans une rédaction dont les membres ont des orientations idéologiques différentes, sont souvent pertinentes, mesurées et justes, et qui permettaient de recadrer le débat et de trouver un dénominateur commun. Et ce dénominateur commun, pour l’enfant de Menzel Bourguiba, l’ancienne Ferryville de son enfance, c’était toujours l’intérêt supérieur de la Tunisie.

Pour ceux qui n’ont pas connu Moncef Dhambri, rappelons qu’ils était enseignant de langue et de lettres anglaises, qui a formé plusieurs générations d’anglicistes à la Faculté des lettres de Tunis. Il était également un excellent journaliste, au magazine Dialogue et au quotidien Le Renouveau, dont il a été le directeur pendant plusieurs années dans les années 1990. Il a aussi travaillé pour l’agence Tap.

Après sa sortie à la retraite, il a rejoint l’équipe de Kapitalis qui s’honore de l’avoir compté parmi ses piliers durant toutes ces dernières années.

En cette douloureuse circonstance, nos pensées les plus attristées vont pour son épouse Chahra Almia et ses deux enfants, Marouan et Fatma, et toute sa famille, la petite et la grande, celle des universitaires et des journalistes.

Ridha Kéfi

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