Abir Moussi : «Les législatives du 17 décembre vont blanchir  la dictature»

«Les élections du 17 décembre 2022 en Tunisie seront certainement un crime d’État. Ceux qui participeront aux scrutins ne feront que contribuer à blanchir la dictature et à bafouer la souveraineté du peuple», a déclaré le président du Parti libre destourien (PDL) Abir Moussi.

Moussi, qui s’exprimait lors d’une manifestation organisée par son parti samedi 1er octobre 2022, a déclaré que le PDL s’opposerait fermement aux élections car il s’agit d’un processus électoral «illégal et illégitime». D’autre part, elle a appelé à organiser des propositions, selon les principes démocratiques et la légalité internationale.

«Nous ne sommes prêts à entériner aucune loi ou projet de traité émanant d’une décision issue d’un processus électoral illégal», a-t-il ajouté, prônant «un retour à la légalité» par des élections présidentielles ouvertes.

Moussi a ajouté que son parti saisira prochainement le Tribunal administratif des recours qu’il a introduits contre la loi électorale, le calendrier électoral et les décisions de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).

Dans un autre contexte, Moussi a indiqué que l’approche suivie par le président Kaïs Saïed «viole les droits de la femme tunisienne», dénonçant la «formation lourdement masculine et déséquilibrée de l’Isie».

Moussi a également annoncé une marche nationale le 15 octobre pour protester contre la hausse des prix, la perturbation du système d’approvisionnement en denrées alimentaires et la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens.

D’après Tap.

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