Sommet de la francophonie : Louise Mushikiwabo assurée d’être réélue à la tête de l’OIF

Le porte-parole de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Oria K. Vande Weghe, a déclaré que la première session du 18e Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres a été consacrée à une table-ronde sur le numérique comme vecteur de développement et de renforcement de la concertation au sein de l’organisation.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, samedi 19 novembre 2022 à Djerba, Mme Weghe a déclaré que le débat suivant entre les représentants des délégations participant au sommet de Djerba devait aborder les questions liées à la situation des femmes et des jeunes dans l’espace francophone, ajoutant qu’un autre débat, à huis clos, devait réunir les chefs d’État et de gouvernement pour présenter leurs visions de l’avenir de la francophonie et du statut de l’OIF au niveau international.

«Louise Mushikiwabo, le secrétaire général sortant, seule candidate à l’OIF, est certaine d’être réélue pour un nouveau mandat de quatre ans lors d’un deuxième débat huis clos», a expliqué Mme Weghe.

S’exprimant sur les avantages à accorder aux pays francophones sous-développés, ainsi qu’à la jeunesse maghrébine et africaine en matière d’emploi, le porte-parole a indiqué que le secrétaire général a essayé de faire en sorte que chaque Etat apporte sa contribution et ses recommandations pour orienter le travail du secrétariat général pour les années à venir.

La consultation sur la jeunesse menée en 2020 a révélé les mêmes préoccupations en rive sud de la Méditerranée, au Canada et en Asie, a indiqué le porte-parole, citant une éducation de qualité, l’emploi et la création d’un environnement sain.

Ce constat a poussé l’OIF à réorienter ses programmes de manière plus efficace et ciblée en lançant des programmes pour les métiers du numérique.

«L’OIF n’a pas les moyens nécessaires pour changer les conditions de vie de tous les jeunes de la francophonie, mais elle peut jouer un rôle de plaidoyer auprès des Etats, qui doivent s’impliquer davantage dans ce processus», a-t-elle souligné.

Sur certaines restrictions liées aux voyages et aux visas, le porte-parole a souligné que ce débat existe déjà. Le sommet ne peut pas traiter de tous les problèmes : «C’est sous le thème du numérique, on parlera des jeunes, des femmes. Il y aura une session à huis-clos sur la méfiance des citoyens où ces questions seront probablement soulevées», a déclaré Weghe en conclusion.

D’après Tap.

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