Nemo Kantara pour le développement des zones côtières tunisiennes

Le projet de coopération italienne Nemo Kantara pour la stabilisation et le développement socio-économique des zones côtières tunisiennes vise à accroître les modes de production et de consommation pour une croissance économique positive et durable dans les zones côtières tunisiennes.

Ce projet financé par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à hauteur de 5 millions d’euros via l’AICS, Nemo Kantara a été mis en œuvre pendant trois ans dans les gouvernorats de Gabès et Médenine par le Ciheam en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Il a été officiellement clôturé lundi 26 juin 2023 à Tunis.  

Le projet a renforcé les organisations de pêcheurs et les acteurs institutionnels de Gabès et Médenine, créant des synergies pour la gestion durable des ressources naturelles et améliorant la compétitivité du secteur.

Les cinq jetées construites dans le cadre du projet garantissent désormais la proximité des installations d’embarquement et de débarquement, indispensables non seulement pour le développement socio-économique des pêcheurs artisans et l’amélioration de leurs conditions de travail, mais aussi pour l’amélioration de la qualité et de l’hygiène des produits de la pêche.

Le marché aux poissons de Houmt Souk a été reconstruit pour faciliter l’accès aux pêcheurs et aux clients et favoriser l’accès à l’eau grâce au Smart Tap par SMS. Ces stations d’approvisionnement en eau ont été installées dans 3 autres ports de l’île de Djerba pour éviter le gaspillage d’eau et d’énergie lors des opérations de routine des pêcheurs.

Afin de diversifier les revenus des pêcheurs, le projet a accordé plus de 800 microcrédits aux jeunes et aux femmes pour créer ou renforcer des micro-entreprises dans l’artisanat, le commerce, l’agriculture et la pêche.

Nemo Kantara a également accompagné 40 projets d’entreprises de ramasseurs et pêcheurs de coquillages, ainsi que la créations de 4 entreprises par de jeunes diplômés d’écoles de pêche.

Plus de 500 personnes ont bénéficié d’un accompagnement individuel pour l’élaboration d’un business plan de financement et de création d’entreprise.

«Nous recherchons des résultats concrets qui vont au-delà des chiffres et signifient plus d’autonomisation et d’emploi dans des secteurs à haute valeur économique pour la Tunisie, mais avec une production locale et le respect des ressources naturelles», a déclaré l’ambassadeur d’Italie à Tunis Fabrizio Saggio.

«L’approche du Ciheam Bari place la formation et le transfert de compétences au centre, créant une chaîne de valeur de la connaissance capable de délivrer un véritable développement durable. Les 12 000 heures de formation dispensées par le programme ont été destinées non seulement aux experts tunisiens, mais également aux meilleurs représentants du système italien dans les domaines de la recherche, de la formation et de l’agriculture, devenant ainsi un modèle de dialogue méditerranéen avec l’Italie comme référence interlocuteur», a déclaré Biagio Di Terlizzi, directeur adjoint du Ciheam Bari.

D’après Tap.

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