La revue ‘‘Confluences Méditerranée’’ a publié un numéro spécial de 186 pages consacré à la «Tunisie : arrêt sur la transition» (2023/2, N° 125), éditée à Paris par L’Harmattan).
À l’origine du «printemps arabe», la révolution tunisienne de 2010-2011 s’est enlisée dans une longue transition qui l’a éloignée des aspirations démocratiques et des revendications sociales de départ.
Après une phase dominée par l’islam politique (première expression de la révolution conservatrice en Tunisie), le rejet de l’islamisme a favorisé l’émergence d’une autre expression de la révolution conservatrice incarnée par le projet national-conservateur dont se revendiquent le président Kaïs Saïed et ses soutiens. Dans son article intitulé «La transition tunisienne : de Charybde en Sylla. D’une expression de la révolution conservatrice à l’autre», notre contributeur Mohamed-Chérif Ferjani analyse la dynamique à l’origine de cette évolution en montrant les différences et les liens entre les deux expressions tunisiennes de la révolution conservatrice.
Parmi les aitres auteurs, qui ont traité de la transition tunisienne sur les plans politique, constitutionnel, juridique, économique, social et culturel, on citera, Jean-François Coustillière, Hatem Nafti, Hatem M’rad, Farah Hached, Elyès Ghanmi, Riadh Ben Khalifa, Mehdi Mabrouk, Wael Garnaoui, Yasmine Akrimi, Moncef BelHaj Yahia, et Hafidha Chekir.
I. B.
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