Le coin du cinéphile :gros plan sur la prostitution infantile

Le film Sound of Freedom d’Alejandro Gómez Monteverde a failli ne pas être projeté dans les salles de cinéma en France, suite à une campagne tendancieuse menée à son encontre par la presse mainstream.

Par Mohamed Sadok Lejri *

Je viens de voir Sound of Freedom d’Alejandro Gómez Monteverde et avec Jim Caviezel comme tête d’affiche. Ce dernier est, en réalité, à l’origine de ce projet. Il est non seulement le héros du film, mais également le producteur.

J’ai regardé Sound of Freedom parce que la presse mainstream l’avait descendu en flammes à sa sortie, aussi bien aux Etats-Unis qu’en France.

Le film a failli ne pas être projeté dans les salles de cinéma en France, alors qu’il défend la plus noble des causes et attire l’attention du public sur un sujet très important, grave et sérieux : l’exploitation sexuelle des enfants. Certains ont poussé le ridicule jusqu’à appeler à la censure de Sound of Freedom, bien qu’il ne contienne aucune scène traumatisante.

Bien au contraire, eu égard au sujet traité dans ce film, Jim Caviezel et son réalisateur auraient dû verser un peu plus dans la sordidité et faire entrer davantage le public dans des scènes choquantes pour bien marquer les esprits, pour bien leur faire prendre conscience du caractère monstrueux de ce type de commerce, soit la prostitution infantile.

Un film qui fait la lumière sur le cauchemar caché du trafic d’enfants aurait dû susciter l’admiration de tout le monde, sinon l’envie de faire connaître ce combat au plus grand nombre d’humains possible.

Le prisme purement politico-idéologique

Même si Sound of Freedom n’est pas un chef-d’œuvre dans son genre, la cause qu’il défend aurait dû entraîner l’adhésion de tous les journalistes quelles que soient leur idéologie et leur famille politique et intellectuelle. Au lieu de cela, le film fut assailli par une tempête de vociférations et de trépignements hystériques.

Je me suis un peu renseigné après le visionnage de ce film. En réalité, la presse française ne s’est pas acharnée sur le contenu du film, mais sur le producteur et l’acteur principal du film : Jim Caviezel. Celui-ci est un catholique conservateur qui approuve les thèses défendues par QAnon, une mouvance d’extrême-droite qui accuse les élites d’être «coupables d’abus sur des enfants dont elles voleraient du sang pour en extraire une substance qu’elles considéreraient comme une cure de jouvence» (Wikipédia).

Ainsi, au lieu d’apprécier la qualité du film qui leur est présenté, ils se contentent de déblatérer contre lui et de le juger à travers un prisme purement politico-idéologique. Et, bien entendu, tout ce qui n’entre pas dans leur moule fascisant de pseudo-progressisme est automatiquement diabolisé.

Il faut dire que la manipulation politico-médiatique, le cynisme et les mensonges auxquels nous assistons depuis le 7 octobre dernier (guerre israélienne contre Gaza, Ndlr) ne peuvent que donner du crédit aux thèses véhiculées par la mouvance QAnon et aux assertions les plus rocambolesques. Plus rien ne nous étonne de la part de ces démons à visage humain.

Ce film se laisse voir et contient des scènes qui valent le détour. C’est l’histoire de Tim Ballard (Jim Caviezel), un personnage qui a réellement existé. Cet ancien agent spécial travaillait dans la lutte contre la pédocriminalité sur internet, avant de quitter son poste pour infiltrer des réseaux pédophiles pour sauver des enfants victimes du trafic sexuel.

Un Jim Caviezel époustouflant

Après avoir arraché le petit Miguel des griffes des trafiquants d’enfants, il se lancera dans une mission périlleuse pour retrouver sa sœur Rocio. Même si Sound of Freedom n’est pas le film du siècle, le scénario manque de consistance pour un faire un bon film et l’on voit très bien que c’est une production au budget limité, il mérite d’être apprécié pour ses qualités intrinsèques, surtout que le sujet abordé n’a pas été suffisamment traité au cinéma et incite à une réelle prise de conscience.

Pour ma part, j’aime beaucoup Jim Caviezel. C’est un acteur que j’ai découvert dans La Passion du Christ et apprécié dans la série Person of Interest. Le Christ de Mel Gibson (La Passion du Christ) nous donne la sensation d’effectuer un voyage dans le temps à chaque qu’on le regarde. Jim Caviezel est tout bonnement époustouflant dans ce film. C’est un acteur élégant, charismatique, qui dégage une certaine virilité et qui porte en lui le charme de la maturité. Il n’est pas sans nous rappeler les acteurs américains des années 1940 et 1950.

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