L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a pointé du doigt une situation politique ambiguë, citant notamment le retard dans la fixation de la date de la présidentielle, des tensions à tous les niveaux et les procès sur la base du décret 54 portant atteinte aux droits et aux libertés.
C’est ce qui ressort du communiqué de la commission administrative nationale de la centrale syndicale publié dans la soirée du mercredi 29 mai 2024, à l’issue de sa réunion présidée par le secrétaire général Noureddine Taboubi, relatant les derniers évènements sociopolitiques en Tunisie.
La même source a également dénoncé des campagnes de dénigrement visant l’UGTT et ses dirigeants, estimant que celles-ci « ont pour but de déstabiliser la centrale syndicale, tout en condamnant des atteintes aux libertés via des procès arbitraires contre syndicalistes, journalistes, avocats et blogueurs lancés sur la base du décret 54 » et réclamant par ailleurs son retrait ainsi que « la libération des prisonniers d’opinion »
L’UGTT a également déploré « la détérioration de la situation économique, l’effondrement du pouvoir d’achat et la hausse significative des prix des produits de première nécessité » et rappelé à cette effet « la nécessité d’établir un dialogue social, tout en réaffirmant son attachement au droit à la négociation collective et à la mise en œuvre des accords précédemment conclus »
Y. N.