Le Comité de défense a dénoncé un nouvel abus visant la présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi en affirmant que l’administration pénitentiaire lui a refusé un parloir spécial (visite directe) avec sa fille mineure.
Dans un communiqué publié ce lundi 28 avril 2025, le comité de défense affirme que ce parloir spécial avait pourtant été autorisé par une décision de justice.
Les avocats ont ajouté que le motif invoqué oralement par l’administration pénitentiaire pour justifier ce refus est l’inculpation de la présidente du PDL pour « atteinte à la sûreté de l’État », tout en exprimant à ce propos, leur vive indignation face à ce qu’ils qualifient de « décision administrative injuste et d’abus inacceptable des droits humains».
Outre le refus de cette décision privant Abir Moussi et sa fille de parloir spécial, le comité de défense affirme rejeter la classification de « Me Moussi comme une personne portant atteinte à la sûreté de l’État » ainsi que son assimilation aux affaires liées au terrorisme.
« Nous dénonçons ce harcèlement systématique et cette nouvelle violation qui s’apparente à une tentative d’épuiser et de torturer psychologiquement Abir Moussi en raison de ses opinions politiques », lit-on encore dans le communiqué publié ce soir par la défense, qui annonce son intention d’engager toutes les procédures légales nécessaires pour contester cette décision et déposer ensuite des plaintes administratives et pénales à cet effet.
Y. N.
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